Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : Le secrétaire du Haut Conseil des droits de
l'homme d'Iran, Kazem Qaribabadi, a indiqué ce dimanche que l'ancien président
américain Donald Trump, son secrétaire d'État Mike Pompeo et l'ancien chef du
commandement central américain (Centcom, pour son acronyme Kenneth F. McKenzie
sont les principaux accusés dans l'affaire du meurtre du lieutenant-général
martyr Qasem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la
révolution islamique (CGRI) iranien, le 3 janvier 2020 en Irak.
Lors d'un séminaire à la mémoire du martyr Soleimani à Téhéran (la capitale), Qaribabadi a qualifié ce crime de « violation de toutes les règles internationales et de la Charte des Nations Unies ».
Qaribabadi a précisé que l'affaire pénale contre les personnes soupçonnées d'avoir assassiné le martyr Soleimani compte près de 100 accusés américains, dont 26 personnes voient leur procédure judiciaire suspendue tandis que 73 autres ont été inculpées.
Le haut responsable iranien des droits de l'homme a déclaré que l'homicide intentionnel et le financement du terrorisme étaient les principales accusations portées contre les personnes accusées dans l'affaire de l'assassinat du martyr Soleimani.
Le martyr Soleimani était un grand stratège militaire dans la région et ses manœuvres ont toujours été couronnées de succès dans la lutte contre les terroristes et les groupes takfiri, car il avait une analyse et une compréhension correctes des événements régionaux dans les domaines politique, militaire, stratégique et social, a déclaré Qaribabadi remarqué concernant la personnalité et les mesures du général iranien.
Il a également affirmé que le groupe terroriste Daech a été créé par les États-Unis et leurs alliés dans la région, mais que ces mêmes pays ont formé une coalition contre Daech avec certains pays de la région, qui n'avait pas pour but de contrer ce gang mais de le sauver.
« Les Américains ont créé et soutenu Daech pour utiliser leur brutalité pour ternir l’Islam et les musulmans », a-t-il réitéré.
Le haut responsable iranien a salué les grands services rendus par le général Soleimani à l’Islam et aux musulmans face à ce courant fabriqué par les États-Unis dans la région.
Parallèlement, il a décrit la défense et le soutien de l'Axe de la Résistance comme des caractéristiques marquantes du martyr Soleimani, assurant que l'Axe de la Résistance est dû aux efforts et aux sacrifices du général iranien.
Le général Soleimani a eu une performance pertinente dans la lutte en Irak et en Syrie contre Daech et d’autres groupes terroristes, dont beaucoup sont soutenus par Washington et ses alliés régionaux, comme Israël.
En vertu du droit international, l’assassinat du lieutenant-général Soleimani lors d’une frappe de drone sur ordre direct du président américain de l’époque, Donald Trump, contrevient aux conventions et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU telles que 1368, 1373 et 1556 qui interdisent le terrorisme. Cependant, en raison de la domination américaine et de son droit de veto au sein d’organisations telles que le Conseil de sécurité, l’Iran tente de poursuivre son dossier par d’autres moyens.
En mai, le procureur général de Téhéran, Ali Salehi, a émis des mandats d'arrêt contre des dizaines d'anciens et actuels responsables américains, dont Trump, Pompeo et McKenzie, pour leur rôle dans l'assassinat du héros de l'antiterrorisme.
Début décembre, un tribunal iranien a jugé que le gouvernement américain et plusieurs individus et entités devaient verser près de 50 milliards de dollars d’indemnisation pour le meurtre du général Soleimani.
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