Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
vendredi

5 janvier 2024

08:42:57
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La Deuxième Nakba : Le HAMAS demande de l'aide face à un plan néfaste d'Israël à Gaza

Le mouvement Hamas demande aux organisations internationales d'arrêter le projet du régime israélien de déplacement forcé des Palestiniens.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le Mouvement palestinien de la Résistance islamique (HAMAS) a envoyé une lettre aux Nations Unies (ONU) appelant les institutions internationales à ne pas permettre à Israël de procéder à son projet d'expulsion de centaines de Palestiniens de la bande de Gaza.

"Nous exigeons l'adoption de mesures pour empêcher la commission du crime de nettoyage ethnique par les occupants sionistes", affirme le Hamas dans son communiqué.

Est-ce une émigration volontaire ou une migration forcée ?

Selon le journal hébreu Haaretz, Itamar Ben-Gvir, le ministre israélien extrémiste de la Sécurité, a présenté un plan qui inciterait les Palestiniens de Gaza à émigrer vers d'autres pays. Dans le même esprit, l'extrême droite Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, a redoublé mercredi sa défense du déplacement forcé de la population palestinienne de l'enclave palestinienne.

« Plus de 70 % de l’opinion publique israélienne soutient la solution humanitaire consistant à encourager l’émigration volontaire des Arabes de Gaza et leur absorption dans d’autres pays », a déclaré mercredi Smotrich sur X.

Pendant ce temps, la Douzième chaîne du régime israélien a déclaré que le politicien britannique Tony Blair serait le chef d'un groupe dont la tâche serait de convaincre les pays d'accepter des réfugiés de Gaza. Selon le rapport, Blair s'est rendu à Tel Aviv la semaine dernière et a tenu une série de réunions pour réexaminer la possibilité pour d'autres pays d'héberger les Gazaouis déplacés.

Cependant, le ministère palestinien des Affaires étrangères a averti Blair dans un communiqué de ne pas « s'immiscer dans la commission de ce crime, qui fait partie des plans d'Israël visant à aggraver le génocide et le déplacement forcé des Palestiniens ».

Plusieurs gouvernements et organisations internationales ont sévèrement critiqué les propos tenus par des responsables israéliens d'extrême droite appelant à la réinstallation des habitants de la bande de Gaza en dehors de ce territoire.

Ce jeudi, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Turk, a estimé que les prétendues négociations entre responsables israéliens et pays tiers pour accueillir les habitants de Gaza violent le droit international.

Dans un message publié sur son compte X, le représentant des Nations Unies s'est dit très troublé par les projets « de haut niveau » visant à transférer des civils de l'enclave vers d'autres pays.

« 85 pour cent des habitants de Gaza sont déjà des déplacés internes. Ils ont le droit de rentrer chez eux. « Le droit international interdit le transfert forcé de personnes protégées à l'intérieur d'un territoire occupé ou leur expulsion hors de celui-ci », a-t-il ajouté.

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