«
Les événements de ces derniers jours ont mis à nu le désespoir d'Israël. Ce
régime est impuissant face au front de la Résistance […]. Nous ne resterons
jamais silencieux face au martyre des enfants de la nation [iranienne]. Nous
allons sûrement nous venger du martyr [Seyed Razi Moussavi] et notre vengeance
ne prendra pas fin sans l'effondrement du régime occupant et meurtrier », a
prévenu jeudi le commandant en chef du Corps des Gardiens de la révolution
islamique (CGRI), le général de la division Hossein Salami.
Le haut commandement militaire a fait cette déclaration lors des funérailles massives de l'éminent commandant persan Seyed Razi Moussavi, tombé en martyr lundi lors d'une frappe aérienne israélienne à Damas, la capitale syrienne, où il effectuait une mission de conseil militaire.
Dans son discours, Salami a apprécié les contributions du commandant martyr à la Résistance dans la région et l'a décrit comme « le pilier central du soutien [à l'Axe de la Résistance] en Méditerranée orientale, c'est-à-dire en Syrie, au Liban et en Syrie et Palestine ».
Le général Salami a salué l'opération surprise et sans précédent « Tempête d'Al-Aqsa », lancée le 7 octobre contre Israël, et a clairement indiqué que cette offensive était une « mesure totalement palestinienne ». « Les Palestiniens eux-mêmes l'ont planifié et mis en œuvre, et cela n'a pas été décidé depuis l'extérieur de la Palestine », a-t-il souligné, rejetant les accusations portées depuis Tel-Aviv qui lient, sans aucune preuve, l'offensive à Téhéran.
C'est pourquoi il a souligné que les groupes irakiens et le mouvement Hezbollah libanais, bien qu'ils constituent l'Axe de la Résistance dans la région, "agissent de manière indépendante", en faisant référence aux attaques qu'ils mènent presque quotidiennement contre des cibles israéliennes et américaines en la région, dans le cadre de leur soutien à la bande de Gaza.
« Le front de la Résistance porte ses fruits », a-t-il souligné, assurant que la Résistance palestinienne proclamera bientôt la victoire contre Israël.
Concernant l’assassinat de l’éminent commandant iranien de la lutte contre le terrorisme, le lieutenant-général Qasem Soleimani, lors d’une frappe aérienne américaine à Bagdad en 2020, le chef du Corps des Gardiens a noté que la République islamique n’avait pas encore vengé cet acte lâche. « Nous n'avons pas encore pris notre revanche pour le meurtre du martyr Qasem Soleimani et du martyr Abu Mahdi [Al-Muhandis]. Nous le ferons en temps voulu. Nous déclarons honnêtement ce que nous faisons et nous n’avons peur de personne », souligne-t-il.
L'ancien commandant de la Force Qods du CGRI Qasem Soleimani et le numéro deux des unités de mobilisation populaire (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe) d'Irak, Abu Mahdi al-Muhandis, ainsi que plusieurs de ses collègues iraniens et irakiens, Ils ont été tués le 3 janvier 2020 lors d’une frappe aérienne américaine.
Bien que les forces d'élite iraniennes aient répondu à l'acte terroriste en attaquant certaines bases américaines en Irak avec un barrage de missiles, les autorités iraniennes assurent qu'une grande vengeance viendra.
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