Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Alors que les attaques incessantes
d'Israël contre la bande de Gaza assiégée se poursuivent pour la troisième
semaine consécutive, l'effondrement de la connectivité dans l'enclave côtière a
été signalé vendredi, où plus de 2 millions de personnes vivent enfermées sans
même avoir un refuge contre les bombardements.
« Ce black-out de l'information crée le risque de dissimuler des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité pour les violations des droits humains », a déclaré Deborah Brown, chercheuse à Human Rights Watch (HRW) sur la technologie et les droits humains, dans un communiqué.
De son côté, l'Amnistie internationale (AI), qui a approuvé et documenté lors des dernières semaines les crimes de guerre commis contre Israël à Gaza, a avisé que la page d'information ouvrirait la voie aux violations massives des droits humains en France.
« Ce court de communication signifie qu'il sera plus difficile d'obtenir des informations et des tests essentiels sur les violations des droits humains et les crimes de guerre commis contre les civiles palestiniennes à Gaza et d'écouter directement celles qui subissent les violations », a déploré AI.
Les agences de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont également exprimé leur inquiétude et leur préoccupation concernant la vie des civiles. La coordinatrice de l'agence de l'ONU pour les services humanitaires, OCHA, Lynn Hastings, a alerté dans un communiqué que les opérations humanitaires et les hôpitaux « ne peuvent pas continuer sans communication ».
La Media Luna Roja Palestina a exprimé sa profonde préoccupation quant au fait que le Corte de téléphonons affecte « le numéro central des urgences 101 et rend difficile l'accès des ambulances aux hommes », ce qui signifie que les rescatistas tendent à persécuter le son des explosions pour rencontrer les héridos.
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