Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le régime israélien a annoncé qu'il était
prêt à mener une invasion terrestre à Gaza, "mais il n'y a pas de
consensus parmi les responsables politiques et militaires sur comment et quand
commencer à attaquer l'enclave côtière", a rapporté vendredi le journal
américain The New. York Times, citant sept officiers militaires de haut rang et
trois responsables israéliens.
Certains hommes politiques sionistes s'efforcent de prolonger les négociations pour la libération des captifs israéliens à Gaza, qui, lors de l'attaque éclair du Mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS) le 7 octobre (appelée tempête Al-Aqsa), sont restés détenus.
D’autres responsables israéliens craignent qu’une invasion puisse entraîner l’armée sioniste dans une bataille urbaine insoluble à l’intérieur de Gaza. En outre, d’autres s’inquiètent du fait que l’attaque au sol pourrait inciter le Mouvement de la Résistance islamique libanaise (Hezbollah) et le Hamas à tirer des missiles à longue portée vers les villes israéliennes.
Selon les médias, au sein du cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il n'y a pas d'accord unanime et les hypothèses sur la poursuite de la guerre contre les Palestiniens dans la bande de Gaza sont nombreuses.
D’un autre côté, les États-Unis, malgré le soutien de leur président Joe Biden et l’envoi d’armes au régime de Tel Aviv, ont exhorté Israël à ne pas se précipiter dans une invasion terrestre. En outre, « il existe des inquiétudes quant au coût de l’opération et une incertitude quant à ce que signifie exactement la destruction du HAMAS, un mouvement social et une force militaire profondément enracinés dans la société de Gaza », détaille le rapport.
"C'est une grande question, et je ne pense pas que (les troupes israéliennes) aient actuellement la capacité d'y répondre", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Richard Hecht, lors d'une conférence de presse.
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