Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le porte-parole du ministère
iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a rappelé samedi sa visite au
Liban, affirmant que les « sionistes et leurs mercenaires (...) ont surpassé
tous les criminels de l'histoire » pour cet acte de carnage.
Kanani a ensuite décrit le massacre de civils à Sabra et Chatila comme n’étant qu’un exemple des « actions de la machine terroriste organisée du régime criminel israélien » contre le peuple palestinien.
« Ces crimes continuent d’être perpétrés par les sionistes occupants depuis plusieurs décennies avec le soutien des États-Unis et de l’Europe », a-t-il fustigé.
« Le massacre de Sabra et Chatila continuera d'être une tache sombre pour le régime sioniste, ses sponsors et les faux défenseurs autoproclamés des droits de l'homme, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni », a-t-il souligné.
Le 16 septembre 1982, après l'invasion israélienne du Liban, des milices phalangistes libanaises, armées et parrainées par le régime israélien, prennent d'assaut les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à l'ouest de Beyrouth (capitale libanaise) et tuent 3 500 civils, dont de nombreuses femmes et enfants, principalement des Palestiniens, lors d'un massacre de trois jours.
Même si ce sont des milices phalangistes anti-palestiniennes armées par Israël qui ont commis le massacre, c'est en fait le ministre israélien des Affaires militaires de l'époque, Ariel Sharon, qui a ouvert la voie aux assaillants pour accéder aux camps et commettre le massacre déclaré par l'Organisation des Nations Unies. Nations Unies (ONU) comme un acte de génocide qui reste toujours impuni.
Un groupe de survivants a tenté de porter plainte en Belgique contre Sharon – connu sous le nom de Boucher de Sabra et Chatila – et contre les autorités israéliennes responsables du crime, mais le tribunal a rejeté l'affaire en septembre 2003.
Fin/229