Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Dans un communiqué publié ce
dimanche, le Comité des détenus administratifs palestiniens, récemment mis en
place par le Comité suprême d'urgence du Mouvement national des prisonniers
palestiniens, a déclaré l'état de mobilisation générale dans toutes les prisons
israéliennes où des prisonniers sont détenus en détention administrative.
Le Comité a exhorté tous les prisonniers administratifs palestiniens à entamer une grève de la faim sous le slogan de la « Révolution pour la liberté, intifada des prisonniers administratifs », qui débutera dimanche prochain, le 18 juin, indique le texte.
Selon la note, des centaines de prisonniers participeront à cette bataille qui exigent le respect par Israël du droit international humanitaire et la fin du régime de détention administrative dans les prisons israéliennes.
Les autorités du régime sioniste, comme l'a ajouté le document, ont commencé à menacer les prisonniers administratifs en raison de l'annonce de la grève. "L'occupation veut faire pression sur les prisonniers pour les dissuader de se joindre à la grève de la faim et promet que s'ils ne participent pas, il n'y aura pas de représailles", a déclaré le Comité.
Les prisonniers ont également sommé la présidence et l'Autorité nationale palestinienne (ANP) de soumettre leurs revendications, d'activer tous les outils de pression diplomatique et de faire de cette cause une "priorité nationale" avec le soutien populaire nécessaire.
« Les factions, la résistance, les institutions, la société civile et tout notre peuple doivent soutenir leur cause et leur grève de la faim par un soulèvement dans tous les domaines et sur toutes les places, enflammant tous les points de contact avec l'occupation, forgeant un levier et une sécurité net pour nous dans cette bataille », a-t-il lancé.
Dans le cadre de sa politique de détention administrative, le régime d'occupation israélien détient des Palestiniens sans procès ni inculpation jusqu'à six mois ; terme qui est prorogeable un nombre indéfini de fois.
La détention est effectuée sur ordre d'un commandant militaire et sur la base de ce que le régime décrit comme des preuves « secrètes ». Certains prisonniers sont en détention administrative depuis jusqu'à 11 ans.
Selon les derniers chiffres publiés par l'organisation non gouvernementale Addameer Prisonnier Support and Human Rights Association, quelque 1 083 Palestiniens sont incarcérés dans le cadre d'une détention dite administrative.
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