Agence de presse AhlulBayt : L'Union britannique des universités et
collèges (UCU) a annoncé jeudi que les dates précises de la grève seront
confirmées la semaine prochaine.
Le secrétaire général de l'UCU, Jo Grady, a averti que "le temps presse" pour que les patrons des universités évitent des perturbations généralisées cette année. Selon les médias britanniques, un vote syndical est prévu pour décider de nouvelles mesures, y compris un boycott de marquage et de test à partir d'avril, à moins que les différends ne soient résolus.
« Aujourd'hui, notre syndicat s'est réuni pour soutenir un programme sans précédent d'escalade de la grève. Le temps presse maintenant pour que l'industrie conclue un accord ou soit frappée par une panne généralisée au printemps », a déclaré Grady.
Le syndicat demande une augmentation significative des salaires pour faire face à la crise du coût de la vie, ainsi que des mesures pour mettre fin à l'utilisation de contrats "à risque".
L'annonce de la grève est publiée un jour après que l'UCU a rejeté comme insuffisante la proposition de l'Association des employeurs des universités et collèges, qui représente les employeurs universitaires, d'une augmentation salariale comprise entre 4 % et 5 %.
« Le personnel universitaire consacre sa vie à l'éducation et veut retourner au travail, mais cela ne se produira que si les présidents d'université utilisent la grande richesse du secteur pour faire face à plus d'une décennie de baisse des salaires, de pratiques d'emploi dangereuses et dévastatrices. Le choix leur appartient », a déclaré le chef de l'UCU.
Les Britanniques se sentent de plus en plus touchés par la cherté de la vie, qui se manifeste par les déclarations continues de grèves et d'autres mesures, comme l'appel au boycott des factures d'électricité et de gaz.
En septembre, l'inflation au Royaume-Uni s'élevait à 10,1 % par an, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis 40 ans.
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