Agence de presse Ahlul Bayt (ABNA): Abbas Ali Kadjodaei, qui dirige la
commission spéciale formée en Iran pour suivre l'affaire de l'assassinat du
général Soleimani, a déclaré lundi que plusieurs personnes de nationalité
irakienne, et certains ressortissants de pays de la région [Asie occidentale]
et de plusieurs États Les Européens ont été impliqués et ont collaboré avec les
États-Unis dans la frappe aérienne qui a tué un éminent commandant persan le 3
janvier 2020.
Soleimani, ancien commandant de la Force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, a été martyrisé lors d'une attaque à Bagdad, la capitale irakienne, ordonnée directement par le président américain de l'époque, Donald Trump. Dans ce crime horrible, Abu Mahdi al-Muhandis, chef adjoint de l'Organisation de mobilisation populaire irakienne (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), et plusieurs de ses compagnons ont également perdu la vie.
"En fait, il y en a beaucoup qui ont été impliqués ou aidés dans l'exécution de ce crime, et les noms de beaucoup d'entre eux ont été fournis aux autorités judiciaires iraniennes", a ajouté Kadjodaei dans un entretien exclusif avec l'agence de presse locale ISNA.
Il a expliqué que la plainte pénale sur l'affaire atteint la phase finale et a précisé que la peine sera demandée pour chacun des accusés en fonction du degré de leur implication dans le crime.
De même, il a annoncé qu'un mandat d'arrêt a été émis contre certains ressortissants irakiens dont il a été prouvé qu'ils étaient impliqués dans l'assassinat du général Soleimani et de ses compagnons.
À la veille du troisième anniversaire de l'assassinat du principal commandant anti-terroriste iranien, l'Iran a réaffirmé sa ferme détermination à donner suite à ce crime international commis par les États-Unis.
L'Iran a qualifié l'assassinat de son héros anti-terroriste « d'exemple clair de terrorisme d'État » et a juré de se venger sévèrement de ce crime odieux.
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