Agence
de presse AhlulBayt (ABNA): Sur son compte Twitter, le représentant permanent
de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne (Autriche), Mikhaïl
Ulyanov, a qualifié jeudi de "productives" les consultations
trilatérales menées par les missions permanentes de la Chine, de l'Iran et de
la Russie dans la capitale autrichienne sujets d'intérêt commun.
Il a salué l'émergence d'"un nouveau triangle dans la diplomatie multilatérale", à savoir l'Iran, la Chine et la Russie, en tant que pays "qui défendent le multilatéralisme et s'opposent aux tentatives de maintenir en vie le monde unilatéral à tout prix".
En fait, il a avancé que ce format peut être "facilement élargi", puisque de nombreux pays sont également attachés au multilatéralisme, rapporte l'agence de presse russe Sputnik.
Dans un autre message, Ulyanov a mis en doute les préoccupations exprimées par les responsables américains concernant l'avancement du programme nucléaire iranien. S'adressant ironiquement à Washington, le diplomate russe a déclaré qu'"il existe un moyen facile d'éliminer ces préoccupations : mettre fin aux pourparlers de Vienne".
"Le manque de préparation pour conclure les négociations, ainsi que l'évocation d'une option militaire, est irresponsable", déplore-t-il la conduite de la partie américaine dans les pourparlers de Vienne visant à réactiver l'accord nucléaire et à lever les sanctions anti-Ran.
En 2018, les États-Unis se sont retirés de l'accord nucléaire signé en 2015 avec l'Iran, sous le nom officiel de Plan d'action global conjoint (PIAC ou JCPOA), et ont immédiatement imposé une série de sanctions dans le but d'écraser l'économie iranienne.
Concernant l'attitude américaine, le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a encouragé la nation iranienne à poursuivre ses efforts, comme le meilleur moyen de neutraliser les sanctions et de contrer l'unilatéralisme américain.
Dans le cadre de cette stratégie, l'Iran a tenté d'adopter une politique économique axée sur la recherche de l'autosuffisance dans des secteurs clés et orientée vers l'Est, élargissant ses liens avec les pays voisins et d'autres pays asiatiques.
Dans ce contexte, l'Iran et la Chine ont signé en mars de l'année dernière un accord de partenariat stratégique global historique de 25 ans, au mépris des sanctions américaines unilatérales.
L'Iran et la Russie envisagent également de signer un traité de partenariat stratégique de 20 ans qui établirait la feuille de route pour une nouvelle expansion des liens à tous les niveaux, de la politique à l'économie en passant par la sécurité.
Fin/229