Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : D’une part, les Kurdes sponsorisés par les Etats-Unis semblent tourner le dos aux Américains et s’approcher du gouvernement de Damas par l’intermédiaire de la Russie et de l’autre, la tentative US de réactiver Daech sur le sol syrien est vouée à l’échec du fait de l’alignement des ethnies syriennes avec la politique du gouvernement central. Ainsi, on peut mieux concevoir pourquoi l’armée US a décidé de se venger des tribus, en ciblant leurs chefs.
Certains médias ont fait part des efforts de Moscou pour combler le fossé entre le gouvernement syrien d'une part et les Forces démocratiques syriennes (FDS) et ses affiliés d'autre part, et pour résoudre les différends sur le sort du nord-est de la Syrie.
La chaîne de télévision Al-Arabi Al-Jadeed a rapporté que le gouvernement s’efforce de réduire progressivement les divergences entre le gouvernement du président Bachar Assad et les FDS sur le sort des régions du nord-est.
Les localités situées dans le nord-est de la Syrie sont contrôlées par les Forces kurdes affilées aux FDS soutenues par les États-Unis.
Des sources bien informées sur le terrain ont révélé qu'une délégation des FDS se rendra bientôt dans la capitale russe pour discuter avec des responsables du ministère russe des Affaires étrangères des pourparlers entre le gouvernement de Damas et les forces kurdes.
Les sources ont confirmé que la partie russe avait adopté l’approche visant à rapprocher progressivement les deux parties, et que les différents contentieux seront discutés séparément au cours du séjour de la délégation des FDS à Moscou.
Dans ce sens, des sources sur le terrain ont confirmé que la partie russe surveillait, ces derniers jours, la suppression de l'une des plus grandes barrières de sécurité dans la ville de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie. Le poste de contrôle est l'un des plus grands quartiers généraux des forces gouvernementales.
Les sources ont également souligné que la Russie avait ordonné le démantèlement du poste de contrôle dans le cadre des mesures de confiance entre les responsables de l’Autorité autonome des FDS et le gouvernement syrien.
Des sources locales dans la province de Deir ez-Zor à l’est de la Syrie ont déclaré à Sputnik que les troupes américaines avaient attaqué la ville d'al-Dahla dans le nord de Deir ez-Zor, puis ont assassiné un cheikh éminent de la nomade Al-Bourahma.
L'un des cheikhs de la nomade Al-Bourahma, Ebrahim Khalil al-Ammar, a été assassiné lors d'une opération militaire des troupes américaines dans la région. Al-Bourahma est l'une des ethnies les plus importantes de la tribu Al-Bakara dans la province de Deir ez-Zor.
12 véhicules blindés appartenant aux FDS ont par ailleurs participé à l'opération d'attaque contre la maison d'Al-Ammar.
Suite à l’opération de l'armée américaine, les habitants d'al-Dahla et des villages environnants sont extrêmement irrités et en état d’alerte.
Certains éléments affiliés aux États-Unis ont fermé tous les passages fluviaux – reliant les zones occupées par les États-Unis aux régions sous le contrôle du gouvernement de Damas – et poursuivent leurs opérations contre les tribus dans l'est de la Syrie.
Washington se voit menacé par l’augmentation de la puissance de la Résistance et la multiplication de leurs opérations contre les forces américaines dans l'est de la Syrie. Les États-Unis occupent des zones dans l'est et le nord-est de la Syrie où se trouvent des puits de pétrole et de gaz et tentent de piller les ressources de la nation syrienne avec l'aide de leurs milices kurdes affiliées.
Certaines sources d’information ont révélé que les États-Unis avaient récemment envoyé des émissaires auprès des tribus et des clans syriens pour recruter des chefs tribaux syriens afin qu'ils puissent les utiliser dans le sens de leurs propres intérêts. Les envoyés, accompagnés d'experts de la CIA et de plusieurs traducteurs arabes, se sont rendus dans plusieurs villages et villes de la province de Hassaké dans le nord-est de la Syrie.
Les émissaires américains ont rencontré certains cheikhs de la tribu Bani Sab'a, l'une des tribus les plus importantes de la tribu Tayy, et leur ont proposé des pots de vin alléchants. La partie américaine avait promis aux tribus syriennes de leur verser un salaire mensuel élevé si elles s’alignaient avec le projet US [du démembrement de la Syrie].
Les chefs tribaux ont rejeté les propositions et expulsé les émissaires américains. Par ailleurs, ils ont réaffirmé leur fidélité au gouvernement de Bachar Assad. Des membres des tribus syriennes ont également déclaré qu'ils se tiendraient aux côtés du gouvernement de Bachar Assad face aux forces d’occupation américaine et leurs mercenaires.
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