Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Jeudi 26 mars, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé le déploiement de troupes russes dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine. Ainsi, une guerre a été officiellement déclenchée.
En moins de 24 heures, le conflit armé s'est répandu dans la plupart des régions de l'Ukraine, y compris la capitale Kiev.
Le secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective, Stanislav Zas, croit que l'organisation pourrait envoyer des soldats de la paix dans l'est de l'Ukraine dans la zone de conflit.
La principale condition pour le déploiement des forces de l’OTSC sur le terrain est le consentement de Kiev et de la mission officielle du Conseil de sécurité de l'ONU. Le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, trois pays d'Asie centrale, font partie de l’OTSC.
Cependant, un tel plan pour mener à bien la crise de l'Ukraine n'est guère possible ; premièrement, les États-Unis et leurs alliés s'opposeront à l'initiative au Conseil de sécurité de l'ONU et deuxièmement, l'Ukraine n'acceptera pas le déploiement des forces de l’OTSC, autrement dit, des alliés militaires de la Russie dans l'est de son territoire.
Dans le même temps, le conflit armé en Ukraine pourrait avoir le plus grand impact économique sur les pays d'Asie centrale. A en croire les économistes, l'impact économique le plus élevé de la crise ukrainienne affecte le Kirghizistan et le Tadjikistan parmi les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Ainsi, les pays membres de la CEI, qui entretiennent des liens économiques étroits avec la Russie, en particulier le Kirghizistan et le Tadjikistan, seront encore plus endommagés, selon la Banque mondiale.
Les mesures punitives d’ordre économique, imposées par l’Occident contre la Russie, affectent principalement le Kirghizistan et le Tadjikistan, en particulier en Asie centrale, où le niveau de vie et les revenus sont faibles.
En Asie centrale, ce scénario est dans l'intérêt des États-Unis et de leurs alliés, car il crée deux centres de conflit dans la zone d'intérêt de la Russie - l'est de l'Ukraine et ses frontières méridionales.
Comme l'ont montré les événements au Kazakhstan en janvier de cette année, l'Asie centrale est un maillon relativement faible dans les intérêts géopolitiques de la Russie et de la Chine, capable de créer des foyers d'instabilité près des frontières des deux pays.
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