Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Le site Internet Mena Defense a récemment révélé que l'armée algérienne avait acquis un système chinois avancé de guerre électronique fabriqué par deux sociétés chinoises, ELINC et CEIC.
Selon le rapport, le système est capable de : détecter des radars ennemis à une distance de 600 km ; localiser les bases militaires de l’ennemi ; protéger des radars et des systèmes anti-aériens contre les missiles anti-rayonnement ; perturber des communications à une distance de 300 km ; empêcher l'ennemi d'utiliser les systèmes GPS à une distance de 300 km et brouiller la fréquence de 0,5 à 40 GHz.
Le système identifie également les aéronefs, les navires furtifs et les drones et supprime la liaison de données envoyées au sol, identifie les avions AWACS à une distance de 500 km et détruit certains équipements sans fil.
Les médias affiliés au Front Polisario ont rapporté que le gouvernement marocain serait en mesure de faire face aux drones de l'armée marocaine.
L'Algérie s’est équipée du système militaire chinois, après que le Maroc a acquis de nombreux systèmes militaires avancés. Le dernier accord du Maroc concerne la signature d'un contrat de 50,7 millions de dollars avec la société turque Aselsan pour acheter le système Koral-EW ou du dispositif de guerre électronique mobile.
L'accord autorise Rabat à accéder au système, comprenant de nouveaux équipements de communication militaire, des radars, des armes électroniques et des dispositifs de télécommande, un système de navigation et d'autres armes. Il convient de dire que le Maroc acquerra le système turc à partir du début de 2023.
Ce système militaire électronique est portable sur les camions militaires et fonctionne afin de brouiller les radars ennemis, déterminer leur emplacement et également les désactiver jusqu'à une distance de 200 km.
Ces dernières semaines, les Forces armées du Royaume de Maroc a reçu un nouveau dispositif de défense, fabriqué en Chine, comprenant quatre batteries du FD-2000B. Pour rappel, le système a été installé à la base militaire de Sidi Yahya El Gharb, située à environ une cinquantaine de kilomètres au nord de Rabat sur une superficie de 42 000 mètres carrés.
Le Maroc a également acquis un certain nombre de drones israéliens et turcs ces deux dernières années.
Les relations entre le Maroc et Israël ont été normalisées depuis 2020. Dans ce cadre, le Maroc et Israël ont signé un accord de coopération en matière de sécurité lors de la visite du ministre israélien de la Guerre à Rabat.
Selon un autre rapport, le ministère marocain des Affaires étrangères a officiellement annoncé la fin de la mission de ses ambassadeurs en Algérie et en Iran.
Selon le site d'information Al-Maghrib Al-Youm, les missions de l’ambassadeur du Maroc à Alger, Hassan Abdel Khaliq, et l’ambassadeur marocain à Téhéran, Hassan Hami, ont pris fin le 14 décembre, sans que Rabat choisissent leurs successeurs.
Le différend entre l’Iran et le Maroc remonte à il y a trois ans, lorsque le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Nasser Burita, a annoncé la rupture des relations diplomatiques marocaines avec l'Iran, prétendant que la décision a été prise à cause du soutien de Téhéran et de son allié, le Hezbollah libanais, aux séparatistes du Front Polisario ; accusation que l’Iran a fermement rejetée.
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