État nigérian ; instrument de terrorisme : Cheikh Zakzaky

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Le Mouvement islamique au Nigeria a commémoré le sixième anniversaire du massacre de Zaria au cours duquel le gouvernement nigérian dirigé par le président Buhari a tué des centaines de civils chiites non armés à Zaria, dans l'État de Kaduna, le 12 décembre 2015.

Lors du sixième anniversaire qui s'est tenu à Abuja dimanche, des intellectuels et des survivants des attaques militaires nigériennes contre la résidence de Cheikh Zakzaky et Huseiniyya, le Centre pour les activités religieuses chiites de la ville de Zaria ont témoigné des atrocités de l'armée nigériane dont ils ont été témoins, notamment tuer des enfants et des femmes enceintes et brûler vifs des personnes.

Le chef du Mouvement islamique du Nigeria (MIN) Cheikh Ibrahim Zakzaky a prononcé un discours de clôture depuis sa maison à Abuja, où il a parlé des droits de l'homme, a rapporté la presse iranienne.

Dans son discours, Cheikh Zakzaky a déclaré : « Sans aucun doute, les êtres humains sont tenus de vivre ensemble. Et vivre ensemble les oblige à avoir des lois, des règles et des règlements qui régiront leur vie. Le plus fondamental de tous les droits est le droit de chaque individu qui se retrouve en vie, il a le droit de vivre.

En élaborant sur l'attitude de l'autorité nigériane en matière d'exécutions extrajudiciaires, Cheikh Zakzaky a déclaré : « Nous avons constaté dans la société actuelle que le droit de vivre est supprimé. Ceux qui détiennent l'autorité pensent qu'ils ont le droit de tuer n'importe qui à tout moment. . Les exécutions extrajudiciaires ont été à l'ordre du jour.

Le leader de MIN a déploré la façon dont le gouvernement nigérian a mené le génocide lorsqu'il a attaqué sa résidence où près de 1000 citoyens sans armes avaient été assassinés et enterrés dans des fosses communes.

Le haut responsable religieux chiite africain a souligné : « L'État est devenu un instrument du terrorisme.

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