Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
dimanche

12 décembre 2021

10:15:55
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Macron se venge de Biden par la médiation de la France entre le Liban et l'Arabie saoudite

Faisant référence à la visite du président français dans le golfe Persique, le journal Rai al-Youm a évoqué les objectifs et les raisons de la médiation de la France entre le Liban et l'Arabie saoudite.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Arrivé vendredi 3 décembre dans le golfe Persique pour une visite aux Émirats arabes unis, au Qatar et en Arabie saoudite, le président français Emmanuel Macron s'est lancé dans une tournée axée sur la résolution de la crise entre le Liban et les pays riverains du golfe Persique, notamment l'Arabie saoudite. Cependant, ce qui s'est passé à Riyad et à Abu Dhabi a été un énorme profit pour les Français.

Au cours de sa visite à Abou Dhabi et à Riyad, Emmanuel Macron a signé plusieurs accords d'armement estimés à une valeur de plus de 20 milliards de dollars avec les dirigeants de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
Selon le journal Rai al-Youm, la médiation entre le gouvernement libanais et l'Arabie saoudite par la France a abouti pour cette dernière à la conclusion d’un accord sans précédent de 16 milliards de dollars pour vendre 80 avions de chasses français Rafale et les armements et éléments associés aux Émirat Arabie unie.
« Les accords signés avec les dirigeants de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pourraient être une compensation à la France pour la rupture par l'Australie de son contrat d'acquisition de 12 sous-marins à la France, un accord de 56 milliards d'euros qualifié de contrat du siècle », a noté le journal.
Lors de son séjour à Riyad, Macron a organisé un appel téléphonique entre le prince héritier d'Arabie saoudite MBS et le Premier ministre libanais Najib Mikati, mais la question est de savoir si la crise entre le Liban et l'Arabie saoudite sera résolue.
Parallèlement à la visite très commerciale de Macron dans le golfe Persique, George Kardahi, au cœur d’un conflit diplomatique entre son pays, l’Arabie Saoudite et ses alliés, a remis sa démission au président libanais Michel Aoun et au Premier ministre Najib Mikati.
Le journal a poursuivi : « Bien que Kardahi ait démissionné, la crise entre Riyad et Beyrouth ne semble pas être résolue et les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite pourraient devenir plus tendue qu’auparavant. »
« Il est à noter que Ben Salman lors de son appel téléphonique avec Mikati n'a fait aucune promesse à la partie libanaise concernant la reprise des relations bilatérales, le soutien à Beyrouth visant à résoudre ses problèmes et économiques, et le retour des ambassadeurs d’autres pays arable arabes à Beyrouth », a conclu le journal.

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