Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
mercredi

17 novembre 2021

11:47:59
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L'Algérie s'oppose à la normalisation des relations avec Israël

Le chef du Bureau de coordination nationale présidentielle d'Algérie a souligné que son pays s'opposait à la normalisation des relations avec Israël et qu’il avait toujours soutenu le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination par tous les moyens possibles.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Seyyed Salaheddine ben Jaddou a déclaré dans un entretien avec le journal Al-Risalah que son pays entretenait de bonnes relations avec le Hamas ainsi que d'autres groupes palestiniens.

Selon un autre rapport, l'Algérie et l'Afrique du Sud ont publié une déclaration conjointe dimanche dernier concernant le Sahara occidental et l'adhésion d'Israël à l'Union africaine en tant qu'observateur. Ils ont insisté sur la nécessité d'une prise de mesures adéquates pour éviter tout ce qui pourrait compromettre la solidarité des membres de l'Union africaine.

L’Algérie et l’Afrique du Sud ont également réaffirmé leur volonté ferme d’apporter leur aide au peuple du Sahara à obtenir son droit inaliénable à l'autodétermination et à rejeter fermement l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Libye.

L'Algérie et l'Afrique du Sud se coordonnent dans leurs relations diplomatiques pour influencer les décisions du continent africain, et s'attachent à remettre la question du conflit du Sahara occidental sur le devant de la scène, puis à assiéger l'influence israélienne sur le continent, en commençant par travailler à expulser ce régime de l’UA, où il bénéficie du statut d'observateur.

Les deux pays avaient exprimé leur intention de suivre cette stratégie et de commencer à la mettre en œuvre, et la visite du ministre sud-africain des Affaires étrangères, Naledi Pandor, en Algérie le week-end dernier, a permis de concrétiser et de mettre en œuvre ce plan.

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a convenu avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, de déplacer le dossier du Sahara occidental pour faire face à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (concernant le renouvellement du mandat de la mission onusienne pour le Sahara Occidental, Minurso), publiée à la fin du mois dernier. Ils ont annoncé leur ferme engagement à soutenir la lutte légitime du peuple sahraoui pour exercer son droit à l'autodétermination.

La première étape de ce processus diplomatique est de pousser l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, à une coordination étroite avec l'Union africaine pour assurer la mise en œuvre de la résolution du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine adoptée le 9 mars 2021 à l'invitation du Royaume du Maroc. 
 
Outre le Sahara, la stratégie de coordination entre les deux pays repose sur la confrontation à la présence israélienne dans l'Union africaine, après avoir obtenu le statut de membre observateur, et l'Union annoncera cette adhésion lors du prochain sommet.

Le Maroc n'est pas à l'aise avec les initiatives de l'Algérie, qui lui a déclaré une guerre diplomatique sans précédent, et s'appuie sur un pays majeur du continent africain, il s'agit de l'Afrique du Sud, qui n'est autre que l'Algérie en soutien au Front Polisario, et le Maroc est conscient de l'ampleur de la pression qu'il devra subir au sein de l'Union africaine après que les deux pays ont fait de la question un grand intérêt.

Le Maroc a des alliés dans le continent africain, comme le Gabon, le Sénégal et d'autres pays, mais il ne prend pas d'initiatives similaires pour ajuster l'équilibre dans ce conflit diplomatique. 
 
Le Maroc était revenu dans l'Union africaine il y a trois ans pour annuler le soutien africain au Front Polisario et le front jouit d'une adhésion à part entière en tant qu'État, qui est la « République arabe sahraouie démocratique » reconnue par certains pays africains.

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