Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : The National Interest a rapporté dans une récente note autour de la coopération économico-militaire entre la Chine et la Russie que « Washington est profondément préoccupé par la combinaison de la puissance économique et technologique de la Chine avec les ressources abondantes et la puissance militaire de la Russie ».
George Beebe, l’auteur de l’article, estime que la haute puissance militaire de la Russie et la puissance économique de la Chine se complètent, leur permettant de dominer la région stratégique eurasienne.
« Empêcher les ennemis de prendre le contrôle de la région eurasienne est un impératif stratégique pour les États-Unis. Bien que Washington se soit récemment aperçu des dangers que représente la montée en puissance de la Chine, une autre menace est relativement passée inaperçue : l'émergence d’un partenariat anti-américain croissant entre la Chine et la Russie
Une combinaison de la puissance économique et de la technologie de la Chine, avec la puissance militaire de la Russie, peut créer bien plus de capacités que n'importe quel autre pays », souligne la note.
La publication américaine Foreign Policy a également rapporté que l’administration Biden se prépare à gérer un conflit à long terme avec la Chine. Le président démocrate désire s’entourer de ses alliés pour mener une concurrence stratégique avec la Chine.
Joe Biden a affirmé en marge de la conférence sur le climat de Glasgow mardi qu'il n'avait pas peur d'un affrontement soudain avec la Chine.
En référence aux propos du chef d’état-majeur de l’armée, le général John Hayton, la source estime que « le rythme auquel la Chine avance est étonnant ».
Selon le haut responsable militaire américain, bien que la Russie représente une plus grande menace stratégique pour les États-Unis, la Chine constitue une plus grande menace en raison de ses ressources économiques et la modernisation de son armée.
Aux États-Unis, les autorités se demandent avec étonnement comment la Chine peut mobiliser des ressources, des technologies et la volonté politique de progresser rapidement. En fait, ces progrès sont si rapides que l'administration Biden cherche à la contrer.
Au sujet du test d'un missile hypersonique en Chine, les médias américains ont rapporté que le système d'arme a été conçu pour pouvoir échapper aux systèmes de défenses antimissiles des Etats-Unis.
Des observateurs politiques estiment que « ces dernières années, la Chine a amélioré et développé ses missiles balistiques, dotés d’ogives, pour frapper plusieurs cibles avec un seul missile, ils utilisent également des systèmes à combustible solide ».
Actuellement, le missile balistique le plus avancé de la Chine, le DF-41, avec une portée de 12 000 kilomètres, peut transporter plusieurs ogives nucléaires, bien qu'en nombre limité, il ait servi l'armée chinoise.
Selon Beere, Pékin réfléchit toujours à la modernisation de ses capacités nucléaires. L'armée continue de considérer la capacité offensive comme une menace majeure pour sa capacité nucléaire dans une guerre éventuelle. Les Américains, quant à eux, disposent d'une puissante capacité antimissile qu'ils ont considérablement améliorée en déployant des radars d'interception au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan.
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