Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : En juin 2018, elle a été condamnée pour violation de l'amendement n° 5 sur l’uniforme militaire, qui interdit l'utilisation de vêtements religieux et médicaux dans les forces des SANDF. N’ayant pas obéi quand on lui a ordonné d'enlever son foulard, elle a subi une mise en garde puis a été accusée de trois chefs d'accusation, violation de la loi et désobéissance aux ordres militaires.
Le Centre juridiques (LRC) a poursuivi son affaire en 2019, et le tribunal militaire a été obligé de rejeter les charges retenues contre elle, en janvier de l'année dernière. Le LRC a ensuite contesté la politique de code vestimentaire militaire en vigueur, devant la Cour de justice qui a révisé sa politique et permis aux femmes musulmanes de porter l’hijab avec leur uniforme militaire.
Le porte-parole des SANDF, le général de brigade Mafi Maghboozi, a approuvé l'amendement, affirmant que les règles militaires sur l’uniforme avaient été réformées et permettaient aux femmes musulmanes de porter le foulard.
Le Conseil judiciaire musulman sud-africain s'est félicité de l'issue de l'affaire et le cheikh Sadullah Khan, directeur du Collège islamique d'Afrique du Sud, a également salué cette décision, et félicité les SANDF pour leur nouvelle politique vestimentaire.
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