Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
mardi

24 novembre 2020

13:38:14
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L'Egypte devra rompre avec Israël sinon...

Le chef du Front de libération du peuple du Tigré a réagi à la date butoir annoncée par le gouvernement éthiopien aux responsables locaux du Tigré, déclarant que les forces placées sous son commandement avaient détruit l'aéroport de la ville d'Aksoum en Éthiopie.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Cette fois, semble-t-il, que le régime israélien, qui arme et soutient le Tigré, a l'intention de forcer le gouvernement éthiopien à se rendre et peut-être même à drainer l’eau du barrage controversé de la Renaissance ; ainsi l'Égypte perdra les deux tiers de ses ressources en eau. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls agissements israéliens contre l'Égypte, et dans le désert du Sinaï, les terroristes de Daech, avec le soutien d'Israël, lancent des attaques contre l'armée égyptienne. C'est dans cette conjoncture que l'Égypte a entamé ce lundi une manœuvre conjointe avec la Russie.

Les affrontements entre l'armée éthiopienne et les forces de la région semi-autonome du « Tigré », qui ont débuté le 4 novembre, se poursuivent, et les efforts de l'ONU et de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu ont jusqu'à présent échoué. L'armée éthiopienne a annoncé dimanche qu'elle avait pris le contrôle de la ville d’Edaga Hamus, à 97 km de Mekele (la capitale de la région du Tigré).

Après cette annonce, le gouvernement et l’armée ont accordé un délai de 72 heures aux autorités locales du Tigré pour se rendre. Face à ces développements, le chef du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), Debretsion Gebremichael avait répondu dimanche en promettant de livrer des « combats acharnés » pour freiner l'avancée de l'armée éthiopienne.

« Ils continueront à payer pour chaque mouvement », a-t-il déclaré. Il a aussi prévenu qu'une attaque sur Mekele ne marquerait pas la fin du conflit : « Tant que la force d'occupation sera au Tigré, les combats ne cesseront pas. »

Il paraît que le régime israélien, qui arme et soutient le Tigré, a l'intention de forcer le gouvernement éthiopien à se rendre et peut-être même à drainer l’eau du barrage controversé de la Renaissance, au grand dam de l'Égypte qui perdra ainsi les deux tiers de ses ressources en eau.

C'est dans un tel contexte que l’exercice militaire conjoint russo-égyptien baptisé « Friendship Bridge 2020 » a débuté en mer Noire.

La chaîne de télévision Zvezda, affiliée au Ministère russe de la Défense, a annoncé ce lundi 23 novembre que les unités navales russes et égyptiennes avaient quitté le port russe de Novorossiysk en mer Noire pour effectuer la première phase de l'exercice, y compris la défense contre une attaque de l’ennemi fictif.

À ce stade, selon le programme d'exercices, les navires et frégates russes et égyptiens repousseront l'attaque des navires de guerre et des bateaux militaires. De plus, au cours de l'exercice, les marines russe et égyptienne, secondées par les avions de combat, réalisent des tactiques pour défendre les voies maritimes contre les dangers et les menaces.

Les médias ont rapporté que les militaires russes et égyptiens feraient une démonstration de leurs compétences en matière de télécommunications, de chargement et de déchargement en mer, ainsi que d'inspection des navires suspects. Pour leur part, les unités navales des deux pays auront recours à des tirs d'artillerie et de missiles.

Dans l’étape suivante, les unités navales traverseront des zones d'eau minées, puis fourniront une assistance navale pour le sauvetage en mer, notamment à l'aide d'hélicoptères de sauvetage Ka-27P.

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