Agence de presse AhlulBayt

la source : Press TV
jeudi

22 octobre 2020

10:27:48
1080190

Coup d'Etat militaire signé Israël ou comment Israël exporte sa "guerre perdue" en territoire français

Depuis qu'en France, l'antisionisme est devenu antisémitisme, et que la Loi passée sous la présidence Macron traite les victimes des crimes commis par l'entité sioniste de « révisionnistes », plus rien n'étonne l'observateur pro-Résistance : que le défunt professeur Samuel Paty, endoctriné on ne sait par quelle officine, se dise un bon matin qu'il a la mission transcendantale d'éclaircir la conscience de « petits maghrébins » en plein cours d'histoire et de géographie, et ce, en les insultant en face, eux, leurs familles, leurs croyances et convictions, et qu'il le fasse sans que le recteur de l'école - lieu d'apprentissage du respect d'autrui et des religions - ne s'y oppose, est somme toute peu étonnant : la France s'est placée sous la tutelle du lobby pro-sioniste et son président a les yeux sans cesse tournés vers le CRIF, les Rothschild et compagnie.

Ce qui est étonnant au contraire, c'est que le peuple français, par définition bien plus politisé que les autres nations d'Europe, se laisse si béatement emporter par cette affaire, sans y voir des signes trop manifestes d'une fabrique de guerre civil en cours.

Samuel Paty aura été le « fusible » de cette dangereuse guerre à venir dont l'objectif consiste à dévoyer des nations entières des vrais ennemis qui, retranchés au sein des appareils du pouvoir, poussent à diviser pour mieux régner, à pomper les richesses des nations et à les asservir. 

Sinon comment comprendre que le président Macron ait décidé moins d'une semaine après la mort de l’enseignant de la fermeture d'un centre proche de la Résistance palestinienne, Hamas, parmi des dizaines d'autres mosquées au nombre desquels ne figure curieusement aucune instance wahhabite, pourtant doctrine fondatrice de Daech.

C'est que Daech et son parrain saoudien et israélien font partie de ce vaste projet d'atomisation et de division des sociétés entières en Europe, projet qui est bien à l'oeuvre et depuis 16 ans en Irak et au Levant, a sans cessé achoppé sur la résistance de l'axe de la Résistance.

Alors que le président Macron tente d’attribuer le sauvage assassinat de Paty à Gaza, ses amis saoudiens roulent le tapis rouge à la liquidation de la cause palestinienne. Et il y a la France qui sur les pas de l'axe USA/Israël s'engage chaque jour un peu plus dans des guerres que les Français ignorent et qu'ils n'ont réellement aucun intérêt à mener : Syrie, Irak, Yémen, Méditerranée, Haut-Karabakh, pour ne citer que quelques-unes sans qu'aucune de ces aventures guerrières profitent de près ou de loin à la Marianne.

Bien au contraire, ces ukases venus de Washington et de Tel-Aviv coûtent trop chers, bien trop chers aux Français à qui dès 2016, Trump réclamait 2.2% de leur PIB. Quatre ans plus tard, les dépenses militaires des pays européens membres de OTAN sont en hausse de 4,3% !  

« En France, souligne le site militaire Opex360, la Loi de programmation militaire prévoit de porter les dépenses militaires à 41 milliards d’euros en 2022, puis à 44 milliards d’euros l’année suivante [une incertitude plane pour les deux dernières annuités]... Mais le fait que l’effort de la France en matière de défense ait été évalué à 2,11% du PIB [pensions comprises] ne veut pas dire que les forces françaises ont à leur disposition un budget à la hauteur des besoins nécessaires pour assurer leur remontée en puissance. »

Cela veut dire au clair que l'argent des taxes soutirés au peuple français qui a sur le dos une dette extérieure équivalent à 2.638,3 milliards d'euros - soit 114,1% du PIB - ne sert pas à équiper l'armée française, les fils de la nation, mais les aventures militaires sans lendemain dans lesquelles la France est entraînée sur ordre de l'axe USA/Israël.

Mercredi, les autorités du Hamas ont immédiatement réagi aux accusations d'Emmanuel Macron qui, trop emporté par l'amour de l'entité sioniste, est allé même jusqu'à accuser sans preuve le collectif Cheikh Yassine, assassiné en 2004 dans une attaque ciblée du régime terroriste d'Israël, d'implication dans l'assassinat de Paty.

« Le Hamas condamne les intrigues biaisées des médias français pour faire impliquer la Résistance palestinienne dans un conflit civil en France. Nous combattons uniquement le régime d’Israël pour obtenir la liberté et l'indépendance », a rétorqué le mouvement. 

Mais la liberté et l'indépendance ne semblent plus les principaux mots d'ordre à l'Elysée, le parcours de son chef éloignant de plus en plus la France de la ligne souveraine, et partant de la Résistance à l'Empire.

Il y a moins d'un mois, Macron traitait le Hezbollah, principale force de combat anti-Daech au Moyen-Orient, de « milice », lui reprochant de « se comporter en une armée pour combattre Israël ».

S'il est vrai que son coup de colère renvoyait en partie à l'échec de sa mission d'arracher une trêve dans la riposte promise par le Hezbollah à Israël, il n'en reste pas moins que c'est là, le fond d'une pensée hantée par le sionisme qui s'exprime. 

Mais en diabolisant une grande partie de la population française au nom de la lutte contre le supposé « séparatisme islamiste », en cherchant à instiller dans la conscience publique l'image « musulman = Daech », en ignorant volontiers les « séparatistes évangélistes ou sionistes » qui eux sont de vraies milices avec une organisation armées et financées depuis l'extérieur, le président Macron commet une fatale faute. Il signe la fin de la France comme État avant son départ définitif. Un scénario similaire est en cours aux États-Unis...

Fin/229