Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
jeudi

10 septembre 2020

11:30:47
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Paris rallie le concert anti-Russie

Le gouvernement français a suspendu une rencontre entre des responsables français et des homologues russes prévue la semaine prochaine dont l’objectif annoncé était d’« approfondir les liens stratégiques ».

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : « Compte tenu de la situation actuelle et après un échange de vues avec des autorités russes, il a été décidé de reporter la réunion du Conseil France-Russie qui avait pour mot d’ordre la coopération pour les besoins de sécurité », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères cité par le journal hebdomadaire New Europe publié en anglais.

En outre, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont publié une déclaration commune condamnant ce qu’ils ont appelé « l’empoisonnement confirmé » d’Alexei Navalny, un critique du gouvernement russe, et ont exhorté la Russie à trouver et à traduire en justice « urgemment » les auteurs de l’attaque.

« Nous, ministres des Affaires étrangères du G7, (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) et la Responable de la politique extérieure de l’Union européenne, nous condamnons dans les termes les plus forts, l’empoisonnement confirmé d’Alexeï Navalny », insistent-ils, dans une déclaration publiée par le département d’État américain.

Alexeï Navalny, l’opposant politique en Russie, était l’un des leaders des manifestations antigouvernementales en 2011 et 2012.

Mardi 18 août, l’opposant du Kremlin Alexeï Navalny a été transporté à l’hôpital après un atterrissage d’urgence de son avion qui se rendait à Moscou. Selon sa porte-parole Kira Iarmych, « Alexeï a été empoisonné.

Dès les premiers jours de l’incident, et avant le test et l’enquête, l’Occident a pris position contre la Russie et a pointé du doigt Moscou.

Le gouvernement allemand a déclaré mercredi qu’un laboratoire appartenant à l’armée allemande avait des preuves “irréfutables” qu’Alexei Navalny, 44 ans, avait été empoisonné par un agent neurotoxique.

La Russie qui s’est dite prête à coopérer, a nié les accusations, affirmant qu’il était “surprenant” que Berlin se soit penché sur la question avec l’Union européenne, l’OTAN et des tiers avant un contact direct avec Moscou.

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