Agence de presse AhlulBayt : Les dirigeants des soi-disant Forces
démocratiques syriennes (SDF) ont précédemment été en désaccord avec la
proposition de la Russie d'interagir avec le gouvernement syrien et de confier
la sécurité des zones sous leur contrôle aux forces armées, mais les
développements régionaux les ont rendus pour changer leur position. À cet
égard, une délégation de dirigeants kurdes dirigée par Bedran Jia Kurd, le
conseiller autoproclamé de l'administration autonome du nord et de l'est de la
Syrie, s'est récemment rendue à Damas. Selon des sources kurdes, cette
délégation a rencontré plusieurs responsables du gouvernement syrien pour
discuter de questions telles que les derniers développements dans les zones
peuplées de Kurdes, la présence de forces turques, la nécessité de préserver
l'intégrité territoriale de la Syrie.
Le voyage de trois jours était principalement axé sur les zones de réduction de tension et la présence de l'armée syrienne à la frontière avec la Turquie. Certaines sources kurdes ont également déclaré que des accords initiaux avaient été conclus sur des principes fondamentaux tels que l'intégrité territoriale et le drapeau national. Selon ces sources, l'ambiance de la rencontre était positive. Ces sources ont déclaré que le gouvernement syrien a pris la décision sérieuse de ne pas améliorer ses relations avec la Turquie à moins qu'Ankara ne retire ses troupes des terres syriennes.
Le voyage a eu lieu après que la Turquie a mené des attaques aériennes et d'artillerie contre des zones contrôlées par les Kurdes dans le nord de la Syrie au cours du mois dernier, et les dirigeants kurdes ont demandé l'aide de Damas pour empêcher Ankara de lancer d'autres opérations dans le nord de la Syrie. Il y a plusieurs années, exploitant la montée des groupes terroristes en Syrie et avec le soutien militaire des États-Unis, les Kurdes ont pris le contrôle du nord de la Syrie et l'ont proclamé région autonome. Mais, Damas a fermement rejeté le plan et a toujours mis l'accent sur l'intégrité territoriale du pays.
Par conséquent, si les dirigeants kurdes cherchent vraiment à conclure un accord avec le gouvernement syrien, ils doivent respecter l'intégrité territoriale de ce pays et ne pas se livrer aux jeux trompeurs de Washington dans la région.
En ce qui concerne le fait que l'établissement de la sécurité et le droit d'avoir des armes sont exclusifs à l'armée, la présence de milices armées kurdes dans les régions du nord est considérée comme un obstacle à l'exercice de la souveraineté du gouvernement central. D'autre part, le fait que des armes restent entre les mains de groupes kurdes sera une excuse pour que la Turquie poursuive ses attaques contre ces groupes sous prétexte de menaces à la sécurité.
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