Agence de presse AhlulBayt

la source : IQNA
mardi

3 janvier 2023

19:58:32
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Le martyre de Soleimani, une étincelle qui touchera les Etats-Unis et Israël

Le journal régional « Ray Al Yaoum » dans une note de Youssef Al-Saadi intitulée « Le meurtre de Soleimani et Al-Muhandis, exécution, causes et résultats », a souligné : « Contrairement aux prédictions de Washington et de Tel-Aviv, le martyre de ces deux commandants, le 13 décembre 2018, non seulement n'a pas restauré le pouvoir de Daesh et d’Al-Qaïda, mais a rapproché la fin des assassins américano-sionistes dans la région ».

Les informations indiquent que les avions américains n'avaient pas quitté l’espace de la maison du martyr al-Muhandis pendant trois jours, avant l'assassinat, et que des manœuvres de combat avaient eu lieu pour les hélicoptères de l'ambassade, dans l'espace aérien désigné pour les avions de reconnaissance américains, la veille de l'assassinat. C'est pour cette raison que les équipes de contrôle du trafic aérien, en particulier des avions de combat américains, n'étaient pas responsables de l'assassinat de Soleimani et d'Al-Muhandis, car les décisions concernant le champ de vol des avions sont aux mains des Américains qui ne tiennent aucun compte des décisions des Irakiens. Le survol des avions civils par des avions de guerre est interdit dans le monde, mais les Américains ont violé cette loi et un jour avant l'assassinat, c'est-à-dire à partir de 11 heures le 2 janvier, ils ont patrouillé l'aéroport de Bagdad avec trois avions, et ont attendu que leur cible atterrisse dans le pays. Les avions utilisés dans l'assassinat du martyr Soleimani étaient des avions d’espionnage dotés d'équipements de pointe, utilisés pour des opérations d'assassinat de haut niveau, et dans les premiers instants après l'opération, Fox News, qui soutient Trump, a diffusé des images exclusives de cette opération.                                      

Les États-Unis savaient qu'Al-Muhandis était l'un des commandants des opérations contre les groupes terroristes formés et entraînés par l'agence de renseignement américaine. La défaite de ces groupes avait causé beaucoup de tort aux Américains. Ces deux martyrs s’étaient opposés aux objectifs américains et avaient constitué une ligne de résistance au projet de division de l'Irak.

La présence du martyr Soleimani, le commandant iranien, a été à l’origine d’une évolution dans la région, et sa grande influence, politique et militaire, a été un obstacle aux objectifs américains, la raison de l'échec des projets américains en Syrie et au Yémen, et une menace imminente pour le régime sioniste.

La Maison Blanche pensait que l'assassinat de ces deux commandants était une affaire simple qui ne provoquerait aucune réaction, en raison de la propagande négative que la machine médiatique américaine utiliserait pour déformer leur image. Les Américains pensaient également, qu'en raison de leurs campagnes médiatiques, notamment contre Soleimani, ils avaient détruit la ligne de résistance et affaibli la popularité d'Al-Hashd al-Shaabi.

Le gouvernement américain n'a pas cherché à cacher son implication dans l'assassinat de Soleimani et d'Al-Muhandis, mais en était même fier. Trump a personnellement annoncé l'opération. Mais les Américains ont été choqués par la présence d'une immense foule venue enterrer les corps de ces martyrs, par la présence du Premier ministre irakien à la cérémonie, et la décision que le Parlement irakien a prise immédiatement après cette opération, du renvoi des troupes américaines.

Les Etats-Unis n’ont pas pensé qu'en assassinant ces deux commandants, ils rendraient les deux nations d'Irak et d'Iran plus unies qu'auparavant, et rendraient la nation iranienne plus hostile, et que ces commandants deviendraient des héros et peut-être même plus, pour les deux peuples.

Aucun résultat de cette opération n'a été démontré. En tout cas, l'assassinat de ces deux commandants ne s'est pas terminé en faveur des tueurs, et il est clair que le but des Etats-Unis n'était pas d'unir davantage les deux nations.

Les Américains pensaient que l'assassinat de ces commandants augmenterait le pouvoir de Daesh et d'Al-Qaïda, et Israël qui était un partenaire de l'équipe terroriste, avait la même idée. Mais l'attaque contre Ain al-Assad n’a pas apaisé les Iraniens et d'autres réponses de la part de l’Iran, sont attendues.

Malgré le soutien de 3,8 milliards de dollars par an, des Etats-Unis à Israël, pour créer le chaos dans la région, au profit des États-Unis, ce qui s'est passé après « l'assassinat du siècle » sera l'étincelle qui atteindra les Etats-Unis et leurs mercenaires, et les jours à venir seront pleins de surprises ».


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