Agence de presse AhlulBayt (ABNA):Le département du Trésor américain a annoncé mardi des sanctions économiques contre quatre personnes et six entités qui, selon lui, sont liées au Mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS).
Cependant, le porte-parole du mouvement palestinien, Hazem Qasem, a rejeté l'accusation américaine et assuré que les personnes et entités citées par le département américain "n'ont rien à voir avec le HAMAS", a rapporté l'agence de presse palestinienne Sama News.
Qasem a expliqué que la mesure punitive de Washington met en lumière la complicité des États-Unis avec la puissance occupante d'Israël pour continuer à attaquer le peuple palestinien, par la pression et la légitimation du siège qui leur est imposé.
En outre, il a déclaré que les États-Unis lançaient une nouvelle série de sanctions dans « une tentative de sauver l'image effondrée » du régime d'occupation israélien après la vague d'indignation provoquée par le meurtre de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh aux mains du L'armée israélienne au début du mois.
La Palestine a transmis samedi le dossier sur le meurtre d'Abu Akleh au parquet de la Cour pénale internationale (CPI) pour poursuivre Israël.
Malgré le port d'un gilet de presse clairement identifié, les forces israéliennes ont tué le 11 mai la journaliste palestinienne du réseau qatari Al Jazeera, lui tirant une balle dans la tête alors qu'elle couvrait une incursion militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie occupée.
Au milieu de la condamnation mondiale, les Nations Unies (ONU), entre autres, ont appelé à une enquête approfondie sur ce qui a été décrit comme un meurtre délibéré de "sang-froid".
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