Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
samedi

23 avril 2022

06:29:40
1250676

L'Iran à Borrell : les États-Unis doivent abandonner leurs demandes excessives à Vienne

L'Iran réaffirme à l'Union européenne (UE) sa volonté de parvenir à un accord à Vienne et demande aux États-Unis de mettre de côté les exigences excessives et d'être réalistes.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La Maison Blanche doit abandonner les exigences excessives, l'indécision et s'engager sur la voie du réalisme et de la résolution [des divergences existantes]", a déclaré vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdolahian lors d'une conversation téléphonique avec le chef de la diplomatie de l'Union européenne. (UE), Joseph Borrell.

Selon le ministre persan des Affaires étrangères, tous les signataires de l'accord nucléaire en 2015 : l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie sont prêts à parvenir à un consensus et il est maintenant temps pour l'administration américaine, présidée par Joe Biden, de rectifier les erreurs des précédents.

Après avoir souligné la volonté de la République islamique de parvenir à un pacte adéquat, efficace et durable à Vienne (Autriche), Amir Abdolahian a déclaré que le pays poursuivra les dialogues jusqu'à la levée complète des sanctions imposées par les États-Unis.

Pour sa part, Borrell, après avoir remercié les efforts de la délégation iranienne à Vienne, a souligné qu'à ce jour, Téhéran a mené plusieurs initiatives pour accélérer les pourparlers.

De même, il a exprimé sa déception face à la pause annoncée mi-mars dans le processus, et a souligné la nécessité de nouvelles rencontres entre le représentant de l'UE et le négociateur en chef de l'Iran, Ali Baqeri Kani.

Depuis avril de l'année dernière, l'Iran et les signataires de l'accord sur le nucléaire - officiellement appelé Plan d'action global conjoint (PIAC ou JCPOA) - ont tenu huit cycles de négociations à Vienne visant à lever les sanctions anti-Rani et à relancer l'accord sur le nucléaire. Les États-Unis participent indirectement aux pourparlers car depuis leur retrait unilatéral de l'accord en 2018, ils ne sont plus actuellement membre du pacte.

Les autorités iraniennes préviennent que Washington doit prendre une décision politique dans les plus brefs délais, s'il veut faire partie de l'accord. De plus, ils exigent des "garanties plus fortes" du pays nord-américain dans les dialogues visant à lever les sanctions anti-Rani.

Fin/229