une extension de l'embargo d'armes contre la Résistance yéménite peut-elle réellement avoir du sens, une extension que même la Chine et la Russie ont voté pour?! 2videmment l'Ukraine et Taiwan occupent largement les puissances de l'Est n'empêche que le vote en soi est absurde dans la mesure où Ansarallah muni d'un super arsenal d'armes asymétriques jouit aussi d'énormes quantité d'armes confisqués à l'ennemi.
Le Conseil de sécurité renouvelle l'embargo sur les armes, l'interdiction de voyager et le gel des avoirs imposés à Ansarallah, par 11 voix pour, aucune contre, 4 abstentions. Le Conseil de sécurité de l'ONU a accepté lundi d'étendre à l'ensemble du Mouvement Ansarallah un embargo ciblé sur les armes de l'ONU contre plusieurs dirigeants houthis. Il a reçu 11 voix pour, tandis que les quatre autres membres du conseil - l'Irlande, le Mexique, le Brésil et la Norvège - se sont abstenus.
Le représentant des Émirats arabes unis a prétendu : « Le texte vise à limiter la capacité des Houthis et à mettre fin aux attaques contre les eaux de navigation internationales » n'osant pas à plaider en faveur d'une escalade et affirmant son soutien à "une solution politique sous les auspices des Nations Unies, conformément à l'Initiative de la Conférence de dialogue national et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité"
Mais que reflète-t-elle cette résolution parfaitement absurde?
Mohamed Ali al-Houthi, chef du comité révolutionnaire suprême yéménite, a dénoncé la décision d'ignorer les crimes de la coalition d’agression saoudo-émiratie et a déclaré dans un message sur Twitter que tout embargo sur les armes qui ne s'applique pas à l'alliance soutenue par l'Occident « n'avait aucune valeur ».
« Si l'objectif était la justice et non l’argent, le ciblage délibéré du Yémen par les pays agresseurs de l'alliance américano-saoudo-émiratie et l’accomplissement des crimes de guerre seraient les critères d'un embargo sur les armes », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Et le responsable d'Ansarallah de faire une cuisante révélation?
« Les Américains et les Britanniques, après s'être assurés de l’achat de leurs armes par les pays du golfe Persique, les ont testées lors de l'attaque contre le Yémen et ont examiné leur efficacité en tuant des enfants yéménites. Tout comme en Palestine, ils privent les Palestiniens d’armes et les donnent à un régime qui commet des crimes de guerre. Ceci dit cet embargo refl_te une crainte, celle d'une Résistance yéménite créative qui dévoile de façon permanente ses capacités nouvelles et les armes redoutables qu'elle sait fabriquer. Les Occidentaux ont-ils peur de nos surprises? », a-t-il ajouté.
De son côté, Mohammad al-Bukhaiti, membre du bureau politique d’Ansarallah, a déclaré que la décision du Conseil de sécurité de prolonger l'embargo sur les armes contre le Yémen et de le priver de son droit à l'autodéfense reflète le besoin international d'un nouvel ordre mondial fondé sur la justice : « Un ordre que la victoire du Yémen sur ses ennemis saurait fondé entre autre. Nous disons aux pays qui ont voté en faveur de cette résolution que vous et vos décisions oppressives sont sous nos pieds parce que nous ne comptons que sur Dieu », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, le Kremlin a fait état d’une conversation téléphonique entre le président russe et le prince héritier d'Abou Dhabi au sujet de l'opération militaire de Moscou contre l'Ukraine. Le Kremlin a indiqué dans un communiqué que le président russe Vladimir Poutine s'était entretenu par téléphone avec le prince héritier d'Abou Dhabi Mohammed bin Zayed Al Nahyan. Selon le communiqué du Kremlin, Poutine a informé Zayed des détails et des raisons de l'opération militaire contre l'Ukraine et de ses objectifs. Lors de l'appel, Ben Zayed a également souligné le droit de la Russie à garantir sa sécurité nationale.
Le communiqué indique que « Poutine et Ben Zayed ont discuté de questions importantes liées à la coopération entre les deux pays ». Les deux parties ont également souligné leurs efforts mutuels pour développer les relations et le partenariat stratégique bilatéraux. Le Kremlin a ajouté que Poutine avait également parlé avec le prince héritier d'Abou Dhabi de la mise en œuvre de ce qui avait déjà été convenu dans le cadre du groupe OPEP+.
En tout ceci la Résistance a vu le pourquoi du Oui russe à la résolution alors même qu'Ansarallah a été de loin la première force au monde à soutenir la décision russe de reconnaître l'indépendance de Donetsk et de Lougansk.
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