Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
dimanche

27 février 2022

11:49:30
1234074

Syrie: le "Kizhal" frappera !

600 millions de dollars d'"assistance militaire" ratifié dans la nuit de 25 à 26 février par les USA contre la Russie et en faveur de l'Ukraine, alors que le pays a déjà perdu la moitié de son territoire face aux forces russes, et que l'agent Zelensky vient de fui et que d'après le marché proposé par Poutine à l'armée russe,

il pourrait y avoir un coup d'état d'ici les heures à venir pour que l'armée ukrainienne réputée pas trop anti russe prenne le pouvoir et qu'enfin Kiev et Moscou puisse dealer. S'il est vrai que le scénario est souhaité par plus d'un dans les rangs de ces Ukrainiens qui vivent depuis 48 heures en métro, il est fort à parier que les Américains ne le permettraient pas si facilement : les 600 millions de dollars US ne vont pas pour armer les effectifs ukrainiens et limiter leur pertes mais surtout pour entretenir ce corridor militaires qui mènent de l'Europe occidental à la Pologne, à la Roumanie et à la Bulgarie et par où même la France vient de transiter 500 soldats. A ce scénario prend évidemment part la Turquie, cet autre membre de l'OTAN où le mercenariat tourne à plein régime,  et qui va d'Idlib vers Kiev et autres régions ukrainiennes?

Mais que cherche l'axe US/OTAN en Ukraine? Faire enliser la Russie alors m^me qu'en Syrie, le jeu est presque terminé par Américains et Israéliens. En effet, après avoir surmonté le premier choc d'avoir été pris de court par un débarquement rapide des forces russes précédé par des salves sans précédent de missiles balistiques et de croisière et une implication à fond de l'armée de l'air pour bousiller les capacités aériennes otanienne, car l'Ukraine n'est qu'un paravent dans toute cette histoire, le camp atlantiste se ressaisit, revenant au scénario initial:  mi janvier les Américains ont fait relâcher des milliers de terroristes de Daech de la prison Ghouiran à Hassaké à l'aide des FDS allant m^me jusqu'à déployer les unités blindées autour de la prison pour les escorter jusqu'à al Tanf, puis de là vers la Turquie et ce,  en prévision à une confrontation avec la Russie. rappelons que Deir ez Zor, cette province pétrolifère de la Syrie est n'est plus ce qu'elle était il y a quelques mois, après une semaine "balistique" intenses vécues début janvier par les forces US ciblés régulièrement à al Omar et Connoco. On se rappelle comment toute la semaine de premier janvier, les soldats US s'étaient réfugies dans les déserts de Homs à l'effet de s'éviter drones et missiles de la Résistance.

Deir ez-Zor, situé au cœur du réseau du trafic du pétrole syrien  peut-elle recouvrir son " sérénité" d'antan? Les Yankee n'n sont pas sur : plus d'un mois après l’évasion des daechistes, la donne reste inchangée les tribus de la Syrie orientale refusant toujours de " coopérer avec les Américains". C'est ce blocage qui a d'ailleurs justifié la seconde opération spéciale US à Idlib , quelques semaine plus tard vers la fin de Janvier où au nom de la "liquidation du chef de Deach" les Américains ont fait une descente à Idlib appuyé sous l’œil bien veillant de la Turquie pour sacrer al Junani nouveau Sultant d'Idlib, réorienter les réseaux de trafic pétrolier de Deir ez- Zor  et de Hassaké vers cette "zone tampon" du nord syrien où les camions citernes et les convois militaires ne courent aucun danger "balistique" ou "dronesque".

Reste que cet état de chose manque encore de consistance tant que la Russie continue à mener ses raids contre les terroristes de Hayat Tahrir al-Chaam d'une part et contre les sites de détournement de pétrole de l'autre. Une guerre pleine et entière contre la Russie en Ukraine que Moscou veut qu'elle soit courte et que l’Amérique fera tout pour faire traîner permettra-t-elle à l'axe US/OTAN d'avoir gain cause et de prolonger sa présence en Syrie? 

Il va sans dire que  la présence américaine près de la frontière irako-syrienne et plus précisément à al-Tanf et Hassaké et son contrôle des sites à Deir ez-Zor s'inscrit dans le cadre d'un stratagème terroriste visant la Syrie, puis l'Irak.

Le terrorisme est significativement affaibli. Désormais, avec le soutien des États-Unis et des pays arabes du bassin du golfe Persique, de nouveaux éléments sont recrutés à l'étranger, avec pour mission celle de  semer le chaos et éviter une guerre direct en créant des petites cellules qui opèrent contre les forces de sécurité. Mais cette tactique outre de faire du contingent US la cible des représailles de la Résistance contient en soi le risque de justifier une extension des frappes aériennes russes sur des zones que l'aviation russe évitait jusqu'ici mai qui dans la foulée de la confrontation directe avec l'Occident ne tarderaient pas à être considérée comme des cibles à abattre. C'est donc aussi en Ukraine que se joue l'avenir US et ses acolytes en Syrie et très paradoxalement celui de la Russie au Moyen Orient.

Car si le statut quoi est maintenu à Idlib où la Turquie continue à injecter des terroristes recrutés à l'étranger  et à les nourrir à l'effet de les envoyer à l'Ukraine et tout ceci avec bénédiction du Sioniste Zelensky, c'est une perspective de guerre enlisée qui sortirait de tous les cas de figure, soit ce que cherchent les Etats Unis d’Amérique. Que faut-il donc aux Russes? mettre fin définitivement à fonder des espoirs sur les Kurdes et à chercher à les utiliser contre la Turquie pour éviter à avoir eux même à le faire en lieu et en place des Kurdes ; casser l'alliance Turquie/Israël qui en Ukraine vise directement l'armée russe et n'a pour objectif qu'éterniser les combats épuiser les forces russes et pousser la Russie à quitter la Syrie ; laisser l'Etat syrien a entrer dans une logique non plus de riposte mais d'action préventive contre Israël. C'est cela le message que le Hezbollah libanais  a tenté de livrer à la Russie ce vendredi 18 février en envoyant un drone en plein cœur d'Israël ... 

342/