Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
lundi

14 février 2022

08:06:59
1229351

Cheikh Isa Qassim appelle à un régime constitutionnel pour remplacer le régime d'Al Khalifah

Le plus important religieux chiite de Bahreïn, le grand ayatollah Sheikh Isa Qassim, a appelé à la mise en place d'un système démocratique et constitutionnel pour remplacer la dynastie Al Khalifah au pouvoir dans le pays du golfe Persique.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : « Les revendications de la nation bahreïnite sont d'une importance primordiale. Les Bahreïnis poursuivront leur soulèvement populaire jusqu'à ce que leurs revendications soient pleinement satisfaites », a déclaré Cheikh Qassim dimanche soir alors qu'il prononçait un discours télévisé diffusé en direct depuis la ville de Qom, dans le centre-nord de l'Iran.

Il a demandé aux gens de toutes les couches de la société de Bahreïn de faire preuve de persévérance et de rester fermes et unis dans leur lutte contre les mesures injustes et arbitraires du régime d'Al Khalifah.

« Les peuples fidèles feront preuve de patience dans leur lutte contre l'oppression. Personne ne pouvait sortir triomphant en restant assis les bras croisés. La victoire ne peut être obtenue que par l'unité et la solidarité », a déclaré le haut dignitaire religieux bahreïni.

Cheikh Qassim a également exhorté le peuple bahreïni à préserver son unité alors qu'il combat le système politique oppressif du pays et s'engage sur la voie de la démocratie.

« Il n'y a pas de solution à la crise politique actuelle à Bahreïn en l'absence d'une constitution démocratique. L'insistance du régime au pouvoir [Al Khalifah] sur la politique d'injustice ne fera qu'ouvrir des divisions et créer de profondes divisions sociales. Bahreïn doit être libéré des chaînes de l'oppression.

Cheikh Qassim a finalement déclaré que l'élaboration d'une nouvelle constitution était le seul moyen de sortir de la crise politique à Bahreïn. Il a souligné la nécessité de remplacer le régime monarchique d'Al Khalifah par un régime démocratique.

Les groupes d'opposition bahreïnis ont appelé à une participation massive aux rassemblements marquant le onzième anniversaire du soulèvement du 14 février.

Des manifestations ont lieu régulièrement à Bahreïn depuis le début d'un soulèvement populaire à la mi-février 2011.

Les participants exigent que le régime d'Al Khalifah abandonne le pouvoir et permette la mise en place d'un système juste représentant tous les Bahreïnis.

Manama, cependant, s'est donné beaucoup de mal pour réprimer tout signe de dissidence.

Le 5 mars 2017, le parlement de Bahreïn a approuvé le procès de civils devant des tribunaux militaires dans une mesure censurée par les militants des droits humains comme équivalant à l'imposition d'une loi martiale non déclarée dans tout le pays.

Le roi Hamad a ratifié l'amendement constitutionnel le 3 avril 2017.

Fin/229