Agence de presse AhlulBayt

la source : IQNA
samedi

8 janvier 2022

19:07:20
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L’étoile de Qassem dans la galaxie du chemin de Khomeini

Qassem Soleimani avait cinq ans jour-là …

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Qu’il est bon qu’à la naissance des enfants, personne ne sache ce que le destin a décidé pour eux, et quelle mission importante et précieuse, l’Histoire a prévu pour les épaules si fragiles de certains de ces nourrissons qui pleurent! En effet! C’était ainsi que la main de Pharaon, malgré tous ses efforts, n’atteignit pas le fils d’Imran et de Yokébed, et que Moïse détruisit dans le Nil la dynastie des Taghut de son temps; et c’était au moment précis où, aux yeux des matérialistes et des gens superficiels, les croyants furent vaincus. En face, les vagues rugissantes du Nil, et derrière, l’armée du tyran Pharaon. Mais le destin divin en avait déterminé autrement. Alors, l’ordre est venu : «Ô Moïse! Frappe la mer de ton bâton…» et arriva ce qui semblait impossible.

L’été 1974 fut très agréable pour Dwight D. Eisenhower, le 34ème Président des États-Unis. Des agents de la CIA à Téhéran ont rejoint les envoyés et les mercenaires de la Grande-Bretagne qui n’était plus Grande et ont mené à bien l’Opération Ajax. Le gouvernement de l’époque fut renversé par un coup d’État et le roi inquiet et fugitif monta à nouveau sur le trône. S’il avait eu la moindre connaissance de l’avenir, le directeur de la CIA, «Allen Welsh Dulles» aurait sans aucun doute envoyé cinq ans plus tard, une équipe de ses agents en Iran, mais cette fois-ci pas à destination de Téhéran, mais à destination de «Qanat-e Malek», un village au cœur du désert central d’Iran. Dans l’humble petite maison de Mashhadi Hassan. Mais ni Eisenhower ni Dulles, ni même Mashhadi Hassan et Fatima ne savaient comment l’avenir se dessinerait et quelle serait la mission de ce nourrisson qui naquit en mars 1957 en pleurs. Il était le troisième enfant de la maison et fut nommé Qassem. C’était un bon choix et un beau nom. Ce nourrisson, ce villageois anonyme avait pour mission de partager certaines choses. En ce sens, nous sommes tous, Qassem (partageur), parce que dans la vie, nous partageons les choses avec les autres et entre les autres. Mais lui, était censé être plus Qassem que nous tous et que tous les Qassem.

Le monde est rempli d’étranges anecdotes et de merveilles imprévisibles et incalculables. Il existe des points apparemment très éloignés, distants et sans rapport les uns avec les autres dans tous les coins du globe, pour lesquels aucune calculatrice, aucun intellect, et même aucune imagination ne peuvent tracer de ligne, ni faire de lien. Quand en 1963, l’agent de la SAVAK demanda d’un air moqueur à M. Ruhollah Khomeini: «Où sont tes forces de soutien?», cet homme divin, dont le cœur était plus chaud que le soleil et dont les yeux étaient plus brillants que les éclairs du ciel, répondit avec un cœur calme et confiant: «Mes soldats sont dans les berceaux».

Probablement, le pauvre agent de l’Organisation du renseignement et de la sécurité du pays pensa avec un rire moqueur: «Oh! Quel religieux optimiste et quels fantasmes bruts!» La réaction de cet officier-là ne peut être critiquée. Ce jour-là, Qassem Soleimani avait cinq ans, Mehdi Bakeri et Ismaël Daghayeghi avaient neuf ans, Hassan Bagheri et Ibrahim Hemmat avaient huit ans, Hossein Kharrazi avait six ans, Ahmad Kazemi, Mehdi Zeinoddin et Hassan Tehrani Moghaddam avaient quatre ans, Mahmoud Kaveh et Ali Hashemi avaient deux ans. Des enfants éloignés les uns des autres, chacun vivant dans une ville ou dans un village différent. Ces étoiles éloignées, dans la galaxie de la voie tracée par Khomeini. Si lointaines qu’aucun astronome n’eût pu prédire qu’un jour, elles seraient en orbite et que le ciel serait illuminé par leur lumière.

Il est intéressant que ces enfants seraient plus tard les commandants du Corps de Khomeini le Grand, et beaucoup de leurs soldats n’étaient même pas nés et n’avaient pas encore mis le pied sur terre, cette «planète de la souffrance». Nous avons parlé de «Commandant et soldat». Précisons ici le sens de ces deux mots. Savez-vous pourquoi le commandant de la Force Quds du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran, dont le nom fait trembler de peur les ennemies, et qui s’est toujours considéré comme un «soldat» et se disait soldat, a ordonné de graver sur sa pierre tombale «Soldat Qassem Soleimani»? Le même soldat cité, il y a quelques jours, par un média américain qui écrivit à son sujet et avec un profond ressentiment: «Soleimani a uni les milices d’Irak, du Liban et du Yémen (Afghanistan, Pakistan, Syrie et Palestine) en une alliance stratégique et a transformé la Force Quds en une sorte d’OTAN».

À une époque où les gens cherchent à devenir célèbres et à obtenir des titres, l’homme qui a changé le sort de la région, mais aussi du monde, et qui a été surnommé le «Commandant des ombres», le «Destructeur d’ISIS» et l’«Homme le plus fort du Moyen-Orient» et que les commandants de l’armée américaine enviaient, se considérait comme un soldat. L’origine de cette histoire remonte au même brave vieil homme qui s’asseyait sur la simple chaise de la Hosseinieh Jamaran et parlait doucement et secouait le monde. Qassem était l’élève de l’école de Hazrat Ruhollah. Celui qu’on appelait le «Fondateur de la Révolution», l’«Homme du siècle», l’«Homme politique de l’époque», «Celui qui change le monde et l’Histoire» etc. Bien évidemment qu’il était tous ces personnages à la fois, mais lorsque l’un de ses partisans cria: «Nous sommes tous, vos soldats, Khomeini! Nous tous, obéissons à vos ordres, Khomeini!» une fois de plus, il déclara tout simplement, mais conformément à ses croyances et à ses actions: «Je ne suis ni ton soldat, ni tu es mon soldat. Nous sommes tous, les soldats de Dieu, Incha’Allah».

Les bonnes personnes ne sont pas si rares et nous en avons beaucoup vu. Peut-être que nous aussi nous sommes de bonnes personnes, parce que parfois nous accomplissons de bonnes œuvres; nous partageons une partie de notre joie, de notre temps, de notre puissance et de notre argent avec certaines personnes. Certains peuvent être meilleurs que d’autres en utilisant leur capacité à être bons et à faire le bien. Par exemple, lorsqu’ils sont témoins de l’oppression commise sur une personne, ils défendent corps et âme celle-ci. La mission de Qassem était de partager. La paix, la sécurité, le bonheur et le sourire, ainsi que la peur, l’inquiétude et l’anxiété. Ce qui distinguait Qassem des autres bonnes personnes, c’était qu’il ne se contentait pas de petites choses. En effet! Il n’est pas toujours bon de se contenter de petites choses. C’est ce qui arrive lorsque vous vous contentez de partager le bien uniquement dans le cercle étroit qui vous entoure.

Qassem souhaitait la paix, la sécurité et le sourire pour tous les êtres humains, pas seulement pour les habitants de «Qanat-e Malek», les habitants de Kerman ou les Iraniens. Peu lui importait la langue que parlaient ces hommes, ces femmes et ces enfants, ainsi que la religion à laquelle ils appartenaient et les zones géographiques qui les séparaient. La sécurité, la paix et le sourire étaient le droit de l’humanité toute entière. Mais la peur et l’anxiété, le droit de tous ceux qui avaient privé les autres de ces droits mentionnés. C’est ainsi que Qassem peut être vu sous deux visages. Un visage plus doux que la soie et plus tendre que l’enfant, comme s’il était encore un enfant de cinq ans à «Qanat-e Malek». Il a un si petit cœur. Il rit du fond du cœur et pleure comme un nuage de printemps; et un visage redoutable et vengeur, comme si Dieu Tout-Puissant et vengeur, lui confia la mission d’éliminer par ses mains les serviteurs rebelles et sanguinaires et de les vouer à l’enfer.

Nos rues bondées et sombres sont petites et humbles pour ton nom. Un jour, une grande étoile brillante sera découverte et on choisira ton nom pour celle-ci. Ô Grand homme! Vive ton nom; l’eau et le feu se rencontraient dans tes yeux, et heureux sont ceux qui, lors de la «Raj’a», reverront ces yeux brillants, et tu partageras la lumière entre eux.

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