Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
jeudi

6 janvier 2022

15:12:20
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Relation Maroc-Iran, suite et fin?!

On le voyait venir cette annonce quand ce mercredi 5 janvier, le ministère marocain des A.E a fait part soudain de son intention de ne plus nommer d'ambassadeur à Alger puis à en faire tout autant face à l'Iran. Depuis septembre date à laquelle.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : le Sioniste Yair Lapid a placé l'Algérie et l'Iran dans un même" axe militaire", prétention que les médias mainstream prêche à tout vent en allant même jusqu'àprétendre avoir vu des "conseillers militaires iraniens à Tindouf", ce qui aurait justifié la "fermeture du ciel algérien sur Barkhane", et bien on s'y attendait. Ceci étant la décision de Rabat de liquider toute possibilité de reprise avec l'Iran semble renvoyer moins à une supposée alliance militaire axe de la Résistance-Algérie qu'à la crainte de voir  les Anti Sioniste du Maroc finir en se référant à la Résistance par s'en prendre aux Sionistes du coin et à liquider, en l'absence d'un roi qui veuille les écouter, l'accord Abrahamique. 

A preuve : la répression drastique de Rabat n'a pas eu raison des manifs anti sioniste, ni non plus des attaques anti Israël que la presse dominante qualifie d'antisémite. Même l'armée ne semble plus suivre son roi, elle qui est le théâtre de désertions en masse puis que le soldat marocain lambda a honte de servir sous le drapeau d’Israël. Cet état de chose a fini même par pousser Rabat à déployer des polices et des agents de sécurités sur les frontières avec l'Algérie pas tant pour se battre contre elle mais plutôt pour veiller à ce qu'il n'y ait pas des défection de l'autre coté de la frontière. Il en va ainsi avec cette décision d'ériger une nouvelle base à l'intention d’Israël au Maroc. Mais Rabat est-il sûr d'avoir fait le bon choix? ou autrement, ces bases ne finiraient pas par être conquis par les Anti sioniste et utilisés contre Israël? Voici ce que nous apprend Rai al Youm sur cette nouvelle structure militaire. 

"Le Maroc construit une base aérienne militaire à 80 km de Rabat qui comprend le service de la maintenance, des bâtiments  militaires et administratifs, et il exploitera les systèmes de défense aérienne acquis de la Chine. Le Maroc construit une nouvelle base de défense aérienne près de Rabat, plus précisément à Sidi Yahya el-Gharb, au nord-est de la capitale Rabat, selon le site Internet Defense News, qui affiche des images prises par Google Earth, fournissant les coordonnées exactes du site qui n'étaient pas disponibles selon la source pour des raisons de sécurité. 

« Les Marocains ont procédé à l’achat de 24 missiles sol-air à moyenne portée à Sky Dragon et 50 à China North Industries Group », a déclaré Jeffrey Lewis, qui dirige le projet de non-prolifération en Asie de l'Est au Middlebury Institute of International Studies à Monterey. « La construction de la base, qui a débuté en 2017, a été réalisée avec cet achat important en tête », a-t-il ajouté. « De plus, les Marocains ont publié une photo du missile Sky Dragon, qui aurait été prise à cet endroit », ajoute-t-il. 

Le Maroc a également reçu le système français de défense antimissile à courte portée VL Mika (VL Mika). « L'installation est sans aucun doute une base de défense aérienne », a confirmé l'expert, consulté par Defense News. Selon les sources citées, la construction de la base a été achevée en août 2020. Un autre expert, s'adressant au site militaire, Abdelhamid Harfi, estime que la nouvelle base de Sidi Yahya el-Gharb fait « environ 40 hectares » et se situe au milieu des principales villes marocaines. Et il ne s'agit pas seulement d'unités de défense aérienne ; il abritera également un centre de maintenance, des logements militaires et d'autres bâtiments administratifs.

Mohamed Choucair, expert des affaires militaires et sécuritaires marocaines, a confirmé que cette base « exploitera des systèmes de défense aérienne qu'elle a obtenus de la Chine », ainsi que des systèmes de missiles Patriot américains et des systèmes de défense israéliens, après la récente visite de la ministre de la Défense israélienne. Et en novembre dernier, Rabat et Tel-Aviv ont officialisé une alliance militaire sans précédent dans le monde arabe, après plus de vingt ans de querelle entre les deux pays. Lors de sa visite au Maroc, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, a expliqué que « l'accord comprend la réglementation de la coopération en matière de renseignement, les acquisitions de sécurité, la formation conjointe et les relations étroites entre les industries militaires ». Les deux pays devrait travailler à la construction d'une base militaire près de la ville espagnole de Melilla à Driouch (au nord-est du Royaume de Maroc dans la région du Rif). Et certaines sources médiatiques évoquent une possible implantation des usines d'armement au Maghreb. Le Maroc tente de renforcer son potentiel militaire, alors qu'il a décidé de couper ses relations diplomatiques avec l'Algérie voisine. 

Récemment, le ministère marocain des Affaires étrangère a fait état de la fin du mandat de son ambassadeur à Alger le 23 décembre et de sa décision de ne pas vouloir désigner son successeur.

Mais quatre mois avant que l'Algérie ne rompe ses relations diplomatiques avec le Maroc, elle a fait état de la fermeture de son espace aérien aux avions civils et militaires marocains, et annoncé qu'elle avait pris cette décision en réponse à la politique unilatérale du Maroc. Et puis quelques semaines après la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, l'Algérie a rappelé son ambassadeur de Rabat.

« Les dirigeants actuels du Maroc se font l'illusion d'une fausse autonomie au Sahara occidental... Le Royaume du Maroc a abandonné ses obligations envers un référendum. Le Maroc est le seul pays arabe d'Afrique du Nord à avoir accepté l'adhésion d'Israël en tant que membre observateur à l'Union africaine », a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra. Les relations entre les deux pays sont tendues depuis des décennies en raison de différends frontaliers terrestres et de la zone contestée du Sahara occidental. De plus, l'Algérie accuse le Maroc de soutenir le groupe séparatiste de la Kabylie (MAK), que l'Algérie considère comme un groupe terroriste.

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