Agence de presse AhlulBayt

la source : parstoday
lundi

11 octobre 2021

12:44:03
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Face à la Chine, les USA perdront!

Lors d’une cérémonie commémorant l’anniversaire de la naissance de la République chinoise, ce samedi 9 octobre, Xi Jinping a promis une « réunification » avec Taïwan.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Le président chinois a déclaré que le système « un pays, deux systèmes » serait certainement réappliqué à Taïwan. 

« Réaliser la réunification de la patrie par des moyens pacifiques est dans l’intérêt général de la nation chinoise, y compris des compatriotes de Taïwan (…). La réunification de notre pays peut être réalisée et le sera. »

Le président chinois a appelé les Taïwanais à se mettre dans la bonne partie de l’Histoire afin que la réunification soit réalisée. 

« La question de Taïwan est une affaire purement interne à la Chine », a-t-il martelé. « Nul ne doit sous-estimer la forte détermination (…) du peuple chinois à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale », a averti M. Xi.

La Chine considère Taïwan comme une de ses provinces et souligne que les agissements des États-Unis et la vente d’armes américaines à Taïwan contreviennent à la politique d’une seule Chine. 

Or, les Américains continuent de soutenir l’île en acheminant des navires au détroit de Taïwan et en lui fournissant des aides militaires. 

Cela alors que les pays membres de l’ONU, dont les États-Unis, ne reconnaissent pas Taïwan en tant que pays indépendant. 

Il y a quelques jours, la présidente taïwanaise, Tsai Ing -wen, a déclaré que l’île ne recherchait pas la confrontation militaire et qu’elle espérait une coexistence pacifique, stable, prévisible et mutuellement bénéfique avec ses voisins. « Mais si sa démocratie et son mode de vie sont menacés, Taïwan fera tout ce qu’il faut pour se défendre », a-t-il martelé. 

Ces déclarations de la présidente taïwanaise interviennent alors que le Wall Street Journal a révélé vendredi 8 octobre que des soldats américains étaient déployés à Taïwan depuis au moins un an pour entraîner clandestinement des troupes locales. 

Signe d’une démonstration de force, Pékin a fait voler presque 150 avions de combat dans l’espace aérien de Taïwan, pendant les quatre premiers jours du mois en cours. 

Mais il paraît que la politique internationale n’est pas le seul champ de bataille opposant la Chine aux États-Unis. Dans ce droit fil, un ancien responsable du Pentagone est d’avis que les États-Unis avaient déjà perdu le combat dans le domaine de l’intelligence artificielle contre la Chine.

Le premier responsable des logiciels du Pentagone a déclaré qu’il avait démissionné pour protester contre la lenteur de la transformation technologique dans l’armée américaine et parce qu’il ne supportait pas de voir la Chine dépasser l’Amérique.

Dans sa première interview depuis qu’il a quitté son poste au département de la Défense il y a une semaine, Nicolas Chaillan a déclaré au Financial Times que l’incapacité des États-Unis à répondre aux cybermenaces chinoises et à d’autres menaces mettait en danger l’avenir des États-Unis. 

« Nous n’avons aucune chance de nous battre contre la Chine dans 15 à 20 ans. À l’heure actuelle, c’est déjà une affaire conclue ; c’est déjà fini à mon avis », a-t-il déclaré.

Chaillan, 37 ans, qui a passé trois ans essayant de renforcer la cybersécurité du Pentagone en tant que premier responsable des logiciels de l’US Air Force, a déclaré que Pékin se dirigeait vers la domination du monde en raison de ses avancées en matière d’intelligence artificielle, d’apprentissage automatique et de cybercapacités.

Il a fait valoir que ces technologies émergentes étaient beaucoup plus critiques pour l’avenir de l’Amérique que du matériel tel que les avions de combat de cinquième génération à gros budget tels que le F-35.

Nicolas Chaillan a argué que la Chine était sur le point de dominer l’avenir du monde en contrôlant tout, soit des récits médiatiques soit la géopolitique. Il a ajouté que les cyberdéfenses américaines dans certains départements gouvernementaux étaient au « niveau d’une école maternelle ».

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