Agence de presse AhlulBayt

la source : Parstoday
mercredi

1 septembre 2021

19:59:56
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Chine : Le Japon se remilitarise !

Après avoir réduit l' «Empire du Soleil Levant » à un « État pacifiste » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont exhorté les autorités japonaises, à lever toutes les barrières constitutionnelles afin de faire glisser leurs unités de garde-côtes sous l'égide de la Police et bien sûr sous le beau prétexte de soutenir Taïwan contre la menace chinoise et ce quand on sait que le Japon a une dépendance divine vis-à-vis de la Chine pour la survie de son économie.

Après plus d'un demi-siècle de bons et loyaux services, les États-Unis repoussent leur vassal outre-Pacifiste contre la Grande Muraille de Chine.

Au sommaire :

1- L’Iran octroie des bourses d’études à des Afghans

La faculté des sciences médicales de l'Université Shahid Sadouqi de Yazd, dans le centre de l'Iran, a décerné des bourses à des étudiants afghans d'élite après les récents développements dans le pays, a annoncé Mohammad Reza Mir-Jalili, président de l'université.

« En coordination avec le gouvernement afghan, une vingtaine d’étudiants afghans d'élite séjournent sur le campus international de cette université à Yazd », a déclaré Mir-Jalili mardi. Ces jeunes gens dont 14 étudiants et 6 étudiantes poursuivront au cours des 7 prochaines années leurs études en Iran", a-t-il noté.

Actuellement, 94 étudiants étrangers étudient à la faculté des sciences médicales de Yazd.

Les universités, les instituts de recherche et les centres scientifiques iraniens ont établi une large coopération interuniversitaire avec différents pays, en particulier avec les États voisins.

L'année dernière, l'Iran et l'Afghanistan ont décidé d'intensifier davantage leurs échanges interuniversitaires dans le domaine des sciences médicales, après la signature d’un protocole d’accord.

Dans la ville de Qom, le chancelier de l'Université des sciences médicales de la ville, Mohammad Reza Qadir, s'est entretenu avec le chancelier de l'Université Khatam Al-Nabieen Vahid Binesh d’Afghanistan.

Au terme de cette rencontre, les deux parties ont signé un protocole d'accord pour l’expansion de la coopération scientifique et universitaire.

« Nous nous félicitons de la coopération et de la signature du protocole d'accord avec l'Université des sciences médicales de Qom et nous nous efforçons d'étendre cette coopération scientifique », a déclaré le directeur adjoint de l'Université Khatam Al-Nabieen.

« La signature d'un protocole d'accord entre les deux universités est une étape importante dans le développement des sciences et nous sommes également prêts à poursuivre la collaboration », a déclaré pour sa part M. Qadir.

Source : Farsnews

 

2- Les données personnelles de 700.000 patients en accès libre à cause d’une faille sur Francetest

Une faille sur un site transmettant les résultats de tests Covid réalisés en pharmacie vers la plateforme gouvernementale a rendu accessible les données personnelles et les résultats de tests de milliers de personnes, a révélé ce mardi 31 août Mediapart.

Les noms, prénoms, dates de naissance, adresses, numéros de téléphone, numéros de sécurité sociale et adresse e-mail, ainsi que le résultat des tests de 700.000 personnes étaient disponibles jusqu'à vendredi grâce à «un mot de passe trouvable, en clair, dans un dossier accessible à tous» sur le site de Francetest, écrit le site d'information.

Francetest est une société fondée en janvier dernier qui s'est spécialisée dans le transfert de données de tests au coronavirus réalisés en pharmacie vers la plateforme SI-DEP.

Le SI-DEP (système d'informations de dépistage) est une plateforme sécurisée où sont systématiquement enregistrés les résultats de tests Covid-19 afin «de s'assurer que tous les cas positifs sont bien pris en charge» et d'identifier les cas contacts, explique le ministère de la Santé sur son site.

Cette plateforme, «  mis au point par l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) en urgence en décembre [...] n'est pas très ergonomique », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Résultat : de nombreux pharmaciens font appel à des intermédiaires pour saisir les résultats des tests effectués dans le SI-DEP. Francetest facture ainsi un euro par diffusion des résultats, selon Mediapart.

Dimanche, la Direction générale de la santé (DGS) a envoyé un mail aux pharmaciens pour leur rappeler qu'elle ne reconnaît pas Francetest parmi les logiciels agréés et compatibles avec le SI-DEP

« Nous alertons les autorités depuis des semaines et des semaines sur ces entreprises qui se présentent comme labellisées et facilitent l'accès des pharmaciens au SI-DEP », rappelle Philippe Besset.

« Nous avons absolument besoin que les autorités nous fournissent un outil nous permettant de transmettre des données au SI-DEP avec notre logiciel métier, qui soit sécurisé et homologué », a-t-il insisté, précisant que même les logiciels autorisés par la DGS n'étaient pas suffisamment sécurisés.

Informée par un « rapport anonyme », la CNIL, gendarme français des données personnelles, a indiqué à l'AFP avoir ouvert des enquêtes.

Source : Sputnik

 

3- Le Japon défend Taïwan face à la Chine

Après avoir réduit l'« Empire du Soleil Levant » à un « État pacifiste » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont exhorté les autorités japonaises, toujours prudentes, voire trop  à lever toutes les barrières constitutionnelles afin de faire glisser leurs unités de garde-côtes sous l'égide du ministère de la Police et bien sûr sous le beau prétexte de soutenir Taïwan contre la menace chinoise et ce quand on sait que le Japon a une dépendance divine vis-à-vis de la Chine pour la survie de son économie. Après plus d'un demi-siècle de bons et loyaux services, les États-Unis repoussent leur vassal outre-Pacifiste contre la Grande Muraille de Chine

Le Japon a autorisé ses garde-côtes à s'entraîner avec leurs homologues taïwanais pour assurer la sécurité de Taipei. Un rapprochement diplomatique qui n'a pas manqué de susciter la colère de la Chine. Le Japon ose ainsi prendre ses mesures pour intervenir militairement en dehors de ses frontières, une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le 27 août, des représentants de l'État japonais ont rendu visite à leurs homologues taïwanais. Le but de la rencontre : renforcer la coopération militaire entre les deux pays. Inutile de dire que cela constitue une volte-face stratégique majeure pour le pays du soleil levant face à la Chine. Par ce rapprochement avec Taipei, l'« Empire du Soleil Levant » tente de faire évoluer ses relations diplomatiques, jusque-là purement officieuses, vers une étape plus militaire. En effet, la République populaire est de loin le premier partenaire économique de Tokyo et représente près de 20 % de ses échanges.

Selon le Japan Times, le gouvernement japonais ne reconnaît toujours pas officiellement l'indépendance de Taïwan mais a promis d'organiser des exercices conjoints entre les garde-côtes japonais et taïwanais. Encore une fois, il s'agit d'un changement politique important pour Tokyo. Depuis sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon a inscrit dans l'article 9 de sa constitution que son armée ne peut intervenir que pour défendre les frontières japonaises.

Le vice-Premier ministre japonais Tarō Asō a déclaré qu'une invasion chinoise de Taïwan serait un acte grave qui menacerait l'existence même de l'État japonais. Selon l'homme politique, le pays du soleil levant serait donc en droit de mener des opérations militaires aux côtés des Etats-Unis pour assurer la sécurité de Taipei. Ces mots n'ont jusqu'à présent aucune valeur légale dans la constitution japonaise, mais montrent en partie les inquiétudes de Tokyo sur la question de Taiwan.

Pour contourner les limitations constitutionnelles qui empêchent les garde-côtes japonais d'intervenir dans un pays étranger, le Parti libéral-démocrate (PLD) - dirigé par le Premier ministre Yoshihide Suga - a décidé que les garde-côtes japonais ne dépendaient pas exactement du ministère de la Défense - contraint par la constitution de ne pas mener d'opérations en dehors des frontières japonaises - mais plutôt du ministère de la police. Un changement d'interprétation qui permet donc à cette force maritime d'avoir des liens plus étroits avec les troupes taïwanaises.

Ce renforcement diplomatique entre Tokyo et Taipei n'a pas manqué de susciter une réaction de colère de Pékin. « Nous appelons solennellement le Japon à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures chinoises et d'envoyer de mauvais signaux aux forces indépendantistes taïwanaises », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Le Global Times, le média international officiel du Parti communiste chinois, est plus menaçant et déclare dans un article que « le Japon pourrait mal finir s'il venait en aide à Taïwan ».

Source : www.capital.fr

 

4- La Royale Army recrute des Afghans! 

Après avoir consenti à réduire ses effectifs au cours de ces dernières années, la British Army devra encore supprimer des postes d’ici à 2025, conformément. En effet, elle ne comptera plus que 72 500 engagés au terme de réorganisation, qui vise à la rendre « plus légère, plus meurtrière, plus agile et mieux adaptée aux menaces actuelles et futures ».

Seulement, cette réforme pourrait être remise en question après la proposition que viennent de faire plusieurs parlementaires et ancien chefs militaires britanniques. En effet, rapporte le quotidien The Telegraph, ceux-ci ont proposé de créer au sein de la British Army un nouveau régiment dont l’effectif serait fourni par les anciens membres des forces spéciales afghanes.

Du moins par ceux qui ont été exfiltrés d’Afghanistan par les forces britanniques, durant l’opération Pitting, laquelle a permis d’évacuer de Kaboul environ 15’000 personnes.

D’ailleurs, à en croire le général Nick Borton, le responsable des opérations à l’état-major interarmées britannique, ces commandos afghans ont été d’une aide précieuse pour chercher et récupérer les anciens auxiliaires de la British Army, allant jusqu’à s’aventurer dans les zones passées sous le contrôle des talibans.

Président du comité des Affaires étrangères à la Chambre des communes et ancien officier de la British Army, Tom Tugendhat, a soutenu l’idée de créer une unité formée par d’anciens membres des forces spéciales afghanes.

« Nous nous sommes entraînés et avons combattu aux côtés de nombreux Afghans, qui se trouvent maintenant au Royaume-Uni. Ils ont prouvé leur loyauté mille fois. S’ils veulent servir, nous devons les accueillir. J’adorerais voir un régiment d’éclaireurs afghans », a déclaré le député britannique dans les colonnes du Telegraph.

Source : Opex.360

 

5- La Turquie envisage d'acheter un deuxième lot de S-400 à la Russie

Malgré les sanctions imposées dès décembre 2020 par les Etats-Unis, le président turc a déclaré qu'il n'avait "aucun doute" sur sa volonté d'envoyer à la Russie un deuxième lot de systèmes de missiles sol-air S-400.

Ankara est prête à acquérir de nouveaux systèmes de missiles sol-air S-400 Triumph en provenance de Russie, a déclaré Recep Tayyip Erdogan.

« Il n'y a aucun doute sur l'achat en Russie d'un deuxième lot de S-400. Nous faisons de nombreuses démarches avec la Russie, qu'il s'agisse du S-400 ou d'autres dossiers de l'industrie de la défense », a déclaré, cité par la chaîne turque NTV, Recep Tayyip Erdogan aux journalistes turcs alors sur s qu'il était dans l'avion apportant lui de retour de Sarajevo.

Il a également rappelé que la Turquie avait utilisé avec succès des avions russes pour lutter contre les incendies dans le sud du pays en août. « Lors de notre dernier entretien téléphonique avec Poutine, nous avons évoqué le sujet. Quand j'irai en Russie, on en reparlera », a-t-il ajouté.

Recep Tayyip Erdogan a ainsi répondu à la question d'un journaliste sur la déclaration de la Russie sur une signature "en attente" d'un deuxième contrat pour la livraison de systèmes S-400 Triumph à la Turquie.

« Bientôt, ce sera terminé d'ici la fin de l'année. Nous nous attendons à ce que ce deuxième contrat S-400 pour la Turquie soit signé cette année », a déclaré aux journalistes le 25 août le directeur général du géant russe de l'exportation d'armes Rosoboronexport, Alexander Mikheev. Il avait évoqué une « prochaine » signature du contrat deux jours plus tôt. . Le 27 août, le fournisseur d'armes russe a déclaré qu'il négociait la livraison de systèmes S-400 avec d'autres pays.

La Russie et la Turquie ont signé un contrat sur les S-400 en 2017. Les livraisons ont été effectuées à l'été et à l'automne 2019. La transaction a aggravé les relations entre la Turquie et les États-Unis, ces derniers ayant exigé qu'Ankara rachète les Patriot américains. Washington est allé jusqu'à exclure la Turquie du programme de chasseurs F-35 en 2019.

Cependant, Ankara tient bon et n'a pas l'intention d'abandonner ses plans. En outre, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a déclaré fin avril que la Turquie poursuivait les négociations avec la Russie sur l'achat d'un deuxième lot de S-400.