Selon l'agence de presse ABNA, citant Al Jazeera, le gouvernement nigérian, en réaction aux récentes menaces du président américain Donald Trump, a annoncé qu'il poursuivrait ses efforts dans la lutte contre l'extrémisme. Ces déclarations interviennent après que Donald Trump a accusé le Nigeria de proférer des menaces contre les chrétiens et, sous ce prétexte, a placé le pays sur la liste de surveillance spéciale.
Le ministère nigérian des Affaires étrangères a publié un communiqué à cet égard, déclarant : « Le gouvernement fédéral du Nigeria continuera de défendre tous les citoyens, sans distinction de race, de croyance ou de religion. »
Le communiqué a ajouté que le Nigeria est un pays religieux qui respecte la foi, la tolérance, la diversité et l'inclusion, conformément aux chartes de l'ordre international.
Trump a annoncé vendredi que le Nigeria, le plus grand producteur de pétrole et le pays le plus peuplé d'Afrique, avait été placé sur la liste des « pays particulièrement préoccupants » qui violent la liberté de religion, aux côtés de pays comme la Chine, le Myanmar, la Corée du Nord, la Russie et le Pakistan.
Trump avait déjà placé le Nigeria sur cette liste lors de son premier mandat présidentiel, mais son successeur démocrate, Joe Biden, l'en avait retiré en 2021.
Trump a écrit dans un message sur les réseaux sociaux : « Le christianisme au Nigeria est confronté à une menace existentielle. Des milliers de chrétiens sont tués, et les extrémistes islamistes sont responsables de ces massacres. »
Le Nigeria compte plus de 200 groupes ethniques, qui englobent le christianisme, l'islam et d'autres religions traditionnelles. Le Nigeria est depuis longtemps témoin d'une vague étendue de violence, notamment contre les chiites, et cette répression n'avait pas rencontré l'opposition des gouvernements américains successifs.
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